Depuis octobre 2023, les bombardements incessants, les ordres d’évacuation répétés et le blocus impitoyable d’Israël ont réduit en ruine la bande de Gaza et plongé sa population entière dans des conditions d’errance, de famine, d’insalubrité, d’épuisement, de traumatismes et de deuils. La volonté génocidaire des autorités israéliennes se manifeste de plus en plus ouvertement. « Chaque missile envoyé sur Gaza est une tache de honte sur notre conscience collective » selon Virginie Mikaelian de la Fédération des femmes du Québec.
Malgré les décisions de la Cour internationale de justice des 26 janvier et 26 mai 2024, les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU et celle du Conseil de sécurité de l’ONU du 25 mars 2024, Israël a poursuivi son offensive à Gaza, maintenu le blocus de l’aide humanitaire et entrepris une offensive contre Rafah, le tout au mépris du droit international et des institutions internationales. « Israël est un État voyou ! Qui doit être traité comme tel par la communauté internationale », soutient Diane Lamoureux, porte-parole de la Coalition URGENCE Palestine.
L’inaction du Canada est odieuse et contraire à ses obligations internationales. « Les Mères au front sont en colère contre l’inaction des gouvernements », déclare Mireille Elchacar. Niall Clapham-Ricardo, de Voix juives indépendantes, insiste sur le fait que « des sanctions contre Israël ne constituent nullement un acte antisémite ». L’ouverture d’un bureau du Québec à Tel-Aviv est une honte et « il est temps de faire passer les droits humains avant les profits », soutient Chantal Ide, 1re vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN.
Enfin, Karim El Zein, porte-parole du campement Al Aqsa de l’UQAM mentionne que « les campements étudiants prouvent que le courage est contagieux et ils ancrent un peu partout sur la planète le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien ».
Un message, un commentaire ?