Tiré de Asialyst
17 mars 2024
Pierre-Antoine Donnet
Le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden, lors d’une rencontre en marge du G20 à Bali, le 14 novembre 2022. (Source : Euronews)
Les motifs de querelles entre le régime communiste chinois et ses partenaires occidentaux n’ont cessé de s’amplifier et de se multiplier ces deux dernières années. Les griefs nourris à Pékin prennent l’allure de menaces de moins en moins voilées. Dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine, Pékin prend aujourd’hui sans se cacher le parti de Moscou.
Les autorités chinoises avaient un temps préféré afficher une neutralité active dans le conflit en Ukraine. Elles n’avaient certes jamais condamné les « opérations spéciales » entamées par le dictateur russe Vladimir Poutine mais elles avaient pris soin de certifier que Pékin ne livrerait jamais d’armes létales à l’armée russe. Aujourd’hui, cette prudence n’est plus de mise. Si aucune preuve irréfutable n’existe pour identifier des livraisons d’armes chinoises à la Russie en guerre contre l’Ukraine depuis le 24 février 2022, plus personne ne doute que de grandes quantités d’armes sont livrées à l’armée russe par la Corée du Nord et l’Iran, deux proches alliés de Pékin.
Clairement, la Chine de Xi Jinping a donc choisi son camp : celui de la Russie. Elle espère qu’au bout du compte, Moscou gagnera cette guerre d’usure sanglante et brutale contre l’Ukraine car elle est aussi livrée contre l’Occident tout entier. Nombreux sont les signes de préparatifs menés au sein de l’Armée populaire de libération en vue d’une guerre dont le maître de la Chine avertit qu’elle est peut-être déjà inéluctable. « Le Parti communiste chinois accélère les préparatifs pour la grande confrontation à venir avec l’Amérique », écrit le 13 mars Luc de Barochez, éditorialiste au magazine Le Point. Or une confrontation avec l’Amérique ne manquerait pas de concerner, à des degrés divers certes, l’ensemble de l’Occident, y compris bien sûr le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et l’Inde.
L’ère de l’ouverture de la Chine sur le monde initiée en 1978 par Deng Xiaoping est désormais reléguée aux oubliettes et, avec elle, les réformes économiques. Car la priorité des priorités est la stabilité politique, l’obsession de Xi Jinping. Conséquence, le régime se durcit et ferme progressivement le pays aux influences étrangères. Alors que la Chine traverse une crise économique inédite depuis quarante ans, l’appareil communiste sait pertinemment que les investisseurs étrangers fuient le pays et ne sont pas prêts de revenir, douchés qu’ils sont par l’espionnite généralisée introduite sous la férule de Xi Jinping. Il sait aussi combien sont élevés les risques de troubles sociaux, conséquence là aussi d’un fort ralentissement de la croissance économique, elle-même due à la gestion catastrophique de la pandémie de Covid-19 et de la priorité donnée aujourd’hui à la politique et à l’idéologie.
Preuve s’il en est de ce durcissement : cette année, pour la première fois depuis des décennies, le Premier ministre, en l’occurrence Li Qiang, a été privé du droit de donner la traditionnelle conférence de presse à la fin de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le simulacre de parlement aux ordres du pouvoir. Or ce rendez-vous était depuis plus de trente ans la seule occasion pour un dirigeant chinois premier plan de se prêter au jeu des questions-réponses avec les journalistes sur la situation de l’économie. Certes, celle-ci est en si piètre état que les questions de la presse étrangères auraient forcément été gênantes. Mais les réponses auraient peut-être permis de rassurer tant bien que mal les marchés étrangers.
La vraie raison est à trouver dans le règne monarchique exercé par Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Non seulement il s’est arrogé tous les pouvoirs, mais il ne tolère plus aucune critique au sein d’un régime ultra-autoritaire qui, de ce fait, est devenu depuis des années une dictature. Il prend désormais l’allure d’un régime sur la pente glissante du fascisme.
« Xi Jinping est un homme profondément affaibli. »
Rappelons-le : l’état de l’économie chinoise est catastrophique sinon même chaotique avec une croissance en berne qui, selon les projections officielles, ne dépassera pas les 5 % en 2024, un plancher lui-même inédit que les experts estiment largement surestimé. Les investissements directs étrangers sont en chute libre : -80 % en 2023, une dégringolade sans précédent depuis 1978. La démographie, elle aussi, dévisse de façon vertigineuse. La Chine n’est plus depuis avril 2023 le pays le plus peuplé du monde, coiffée au poteau par l’Inde. La crise immobilière, quant à elle, n’en finit pas de se creuser, laissant derrière elle une ardoise colossale qui n’est que la partie émergée de l’iceberg puisque l’endettement de l’État et des provinces atteint des sommets sans précédents dans l’histoire de la Chine contemporaine. Ajoutons à ce tableau déjà bien sombre un appareil politico-administratif sclérosé où bien rares sont ceux qui osent encore prendre des initiatives, de peur d’un retour de bâton d’une hiérarchie plus que jamais tatillonne et arc-boutée sur les directives du Parti.
La situation générale fait penser à celle de la fin de la Révolution culturelle, à la mort de Mao Zedong en 1976 : celle d’une Chine isolée du monde extérieur dont la population a perdu ses repères et surtout sa confiance dans le régime, et se met donc à douter de son avenir. « Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation de grandes tensions géopolitiques, remarquait un ancien ambassadeur en Chine, à l’occasion d’une réunion récente de journalistes français spécialisés sur la Chine. Nous sommes à un moment difficile, délicat car Xi Jinping ne représente pas toute la Chine. »
« Le dialogue est nécessaire puisque la Chine n’a visiblement aucun intérêt à ce que les conflits [en Ukraine et entre Israël et le Hamas à Gaza] cessent », souligne de son côté Emmanuel Lincot, historien et expert de la Chine contemporaine. En raison des défis auxquels le pays est confronté, le risque est donc la surenchère et la fuite en avant. L’ambition de Xi Jinping demeure la même depuis longtemps : faire en sorte que la Chine devienne le leader dans le monde pour remplacer les États-Unis. « Ceci passe implacablement par l’annihilation de la pax americana », ajoute l’ancien ambassadeur. Or cet objectif a pour contexte « qu’en Chine même, il y a un tas de gens qui ne sont pas d’accord avec la vision [de Xi Jinping] uniquement tournée vers une domination suprême », explique encore ce sinologue averti. « Xi Jinping est un homme profondément affaibli » comme en témoigne les purges à répétition au sein de l’appareil du Parti ainsi que dans les rangs de l’armée, insiste encore Emmanuel Lincot, l’ancien ambassadeur comparant Xi Jinping « au grand empereur Qianlong » (1735-1796) de la dynastie Qing, dans la mesure où comme lui, le président chinois n’a cure de ce que pensent ou veulent de la Chine les Occidentaux.
L’obsession du régime communiste chinois est, depuis son arrivée au pouvoir en 1949 et même depuis sa fondation en 1921, la survie du Parti coûte que coûte. C’est une des raisons pour lesquelles Xi Jinping a trouvé en Vladimir Poutine un allié précieux. Lors d’une visite à Pékin en avril 2022, à quelques semaines de l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine, le dictateur russe et son homologue chinois avaient déclaré que la coopération entre leurs deux pays était désormais « sans limites ». « Ce que veux la Chine c’est un nouveau Yalta ainsi qu’un nouveau système de sécurité européen », relève l’ancien ambassadeur pour qui la Russie est dès lors devenue d’autant plus nécessaire à la propre survie du régime chinois.
Vidéos devant Zhongnanhai
Plusieurs « incidents », évidemment passés sous silence dans la presse officielle et rapidement censurés sur les réseaux sociaux chinois étroitement surveillés, témoignent de la grogne sinon même de la colère qui semble grimper au sein de la population chinoise. Ainsi, une vidéo a montré une voiture de couleur noire qui a enfoncé la porte principale de Zhongnanhai, le cœur du pouvoir à Pékin. Ce qui a provoqué une explosion et un début d’incendie rapidement maîtrisé aux premières heures du 10 mars, à quelques centaines de mètres seulement du Palais du peuple où se déroulaient les travaux des deux assemblées parlementaires, l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) et la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC). Son conducteur a ensuite été extrait sans ménagement de la voiture par de nombreux agents de sécurité et emmené loin de la scène. Les images de cette vidéo ont été diffusées par l’Agence centrale de presse taïwanaise (CNA). La vidéo montre ce véhicule roulant à vive allure dans la nuit vers l’Ouest sur l’immense avenue Changan qui traverse Pékin d’Est en Ouest, passant devant la place Tiananmen pendant la nuit, avant de percuter violemment la porte de Zhongnanhai. Selon CNA, la voiture portait une plaque d’immatriculation de Pékin.
De nombreuses questions se posent. Comment ce véhicule a-t-il pu emprunter la rue puis le trottoir de l’avenue Changan, qui était alors barricadée du fait des travaux parlementaires en cours, et se diriger directement vers la porte Xinhua ? De plus, pendant les « deux Assemblées », Pékin est placé sous très haute sécurité, tout particulièrement autour de Zhongnanhai. Zhongnanhai est sans doute le site le plus surveillé et protégé de Chine, avec d’importantes forces de sécurité présentes à l’intérieur et à l’extérieur de cet ensemble de bâtiments en bordure de l’immense place Tiananmen. En effet, il abrite les bureaux du Comité central du Parti et du Conseil d’État qui chapeaute le gouvernement, ainsi que les résidences de dirigeants de haut rang.
Selon l’Agence de presse taïwanaise, le même jour, dans la province du Jiangsu, le bâtiment du gouvernement de la ville de Zhangjiagang a été le théâtre d’une explosion le matin. L’entrée a été sérieusement endommagée. Dans l’après-midi du même jour, une autre vidéo a montré des images du dernier étage du bâtiment du Bureau de la sécurité publique de la province du Jiangsu à Nankin qui a pris feu et dégagé beaucoup de fumée noire.
On se souvient peut-être de « l’incident de Sitongqiao » à la veille du XXème Congrès du Parti communiste chinois en octobre 2022, à Pékin. Le 13 octobre 2022, un manifestant avait calmement déroulé deux immenses bannières sur le pont Sitong dans le district très fréquenté de Haidian à Pékin pour protester contre « la dictature de Xi Jinping ». Ces deux bannières, vues par des dizaines de milliers de passants, protestaient contre le culte de la personnalité extravagant dont s’entoure Xi, les violations répétées des droits humains en Chine, la censure et les contraintes insupportables imposées par la politique du « zéro-Covid ». Ce manifestant, Peng Lifa (彭立发), avait rapidement été arrêté. Il a depuis disparu et n’a plus jamais donné signe de vie. Selon des médias d’opposition chinois à l’étranger, les manifestations contre le régime communiste sont nombreuses, surtout depuis le début des années 2000. Pas moins de 180 000 manifestations auraient eu lieu pendant la seule année 2019, selon le professeur de sociologue de l’université Qinghua, Sun Liping.
Xi Jinping en train de « tuer » le capitalisme à la chinoise
Dans son ouvrage The Crisis of Democratic Capitalism (Penguin Press), Martin Wolf dresse un état des lieux particulièrement alarmant de la Chine de Xi Jinping. Selon lui, elle est en train de basculer vers l’inconnu. Vétéran du journalisme et pendant plusieurs décennies commentateur au Financial Times, Martin Wolf expliquait mardi 12 mars dans les colonnes du quotidien britannique que Xi Jinping était en train de « tuer » le capitalisme à la mode chinoise que Deng Xiaoping avait instauré et qui avait remis la Chine sur les rails d’un développement accéléré.
« La tendance qui est celle de Xi de centraliser la prise de décision n’a évidemment pas arrangé les choses. Elle risque de susciter la paralysie et des réactions extrêmes, écrit-il. En effet, « gérer une économie menée par la politique au buts multiples est simplement plus difficile que celle d’une économie dont le seul objectif est la croissance. Les politiques de Xi ont également [eu pour résultat] de compliquer davantage les relations avec les dirigeants politiques occidentaux. Prendre le chemin inverse d’un système indépendant et légal qui était le garant des droits à la propriété et d’un système politique plus démocratique était beaucoup trop risqué. Dans un pays de la taille de la Chine […] cela aurait mené au chaos. L’alternative conservatrice de Xi est donc de chercher la sécurité, quand bien même cela pourrait tuer la poule aux œufs d’or économique. »
« La question plus importante est [de savoir] si, en centralisant, le règne de prudence et de conservatisme de Xi, le changement de Deng [Xiaoping] de la stagnation à une croissance explosive n’est pas condamné à un retour à la stagnation », souligne encore Martin Wolf. Si les gens en arrivent à croire que la dynamique de l’histoire récente est perdue pour de bon, le risque sera alors d’une spirale vers le bas et d’espoirs déçus. Mais la seule force d’1,4 milliard de personnes qui veulent une vie meilleure est extrêmement puissante. Sera-t-il possible de stopper cela ? La réponse, je pense, est non. »
Dans ce monde géopolitique de dangers croissants, la zone de fracture principale est Taïwan. Sur ce sujet, Alec Russell décrit « la voie périlleuse dans un monde distrait » de l’ancienne Formose dans un article publié le 11 mars par le même Financial Times. « Le scénario longtemps redouté est une invasion par l’armée chinoise à travers ce détroit large de 180 kilomètres qui sépare la Chine de Taïwan », souligne-t-il. Une menace qui s’accroit puisque Xi Jinping a demandé à ses forces armées de se tenir prêtes pour attaquer d’ici 2027.
Mais cette échéance risque fort de ne plus être la bonne car les mesures d’intimidation militaire ne cessent de se multiplier, Pékin se livrant à des activités dans une « zone grise » qui sont désormais toutes proches d’une agression en bonne et due forme. « Pékin paraît certainement plus belliqueux. Il a récemment aiguisé sa rhétorique en parlant de son devoir de « combattre » l’indépendance de Taïwan, plus que de s’y « opposer », formule qu’il préférait employer jusqu’à présent, analyse Alec Russel. Les experts les plus pessimistes spéculent sur le fait que la Chine pourrait mettre l’île à genoux en quelques jours en imposant un blocus, y compris en coupant les câbles électriques sous-marins. »
À cela s’ajoute Donald Trump qui, s’il est réélu en novembre prochain, a déjà clairement annoncé que Taïwan ne pourrait plus compter sur l’Amérique. « Il était depuis longtemps tentant de considérer Taïwan comme un modèle de société si le PCC devait s’effondrer. Mais comme l’Ukraine le sait, dans un voisinage encombrant, un voisin surpuissant qui nourrit des revendications territoriales anciennes peut supprimer les libertés en une nuit, remarque Alec Russel. Une différence entre l’Ukraine et Taïwan est celle de la dissuasion stratégique. L’Amérique avait clairement fait savoir qu’elle n’interviendrait pas si la Russie envahissait son voisin. Une autre guerre serait celle de Taïwan qui serait une catastrophe pour tout le monde. Voilà pourquoi certains s’interrogent sur le fait de savoir si la Chine n’est pas en train de miser sur le fait que l’île va finir par tomber dans son orbite. »
« En politique en Chine, ce qui n’est pas dit mène souvent à une vérité crue. »
Katsuji Nakazawa, éditorialiste chevronné et ancien correspondant en Chine pour le Nikkei Asia, explique pour sa part le fait que dans le narratif de la Chine communiste, ce qui n’est pas dit a souvent plus d’importance que ce qui est dit. « En politique en Chine, ce qui n’est pas dit mène souvent à une vérité crue, écrit-il le 14 mars dans les colonnes du média japonais. Cela a été plus que clair pendant la session de l’Assemblée nationale populaire […] qui a laissé quantité de questions sans réponse. Tout en haut des tabous que les dirigeants au sommet du pouvoir n’ont pas osé aborder […] sont les mystères qui ont entouré le limogeage soudain de l’ancien ministre des Affaires étrangères Qin Gang l’an dernier et les changements de personnels diplomatiques qui ont suivi. »
« Le scandale est d’autant plus grand que Qin était considéré comme un proche de Xi Jinping », souligne le journaliste pour qui cette affaire témoigne de la lutte pour le pouvoir qui se poursuit au sein des élites politiques chinoises. Mais surtout, ajoute Katsuji Nakazawa, le fait même que personne, y compris le ministre en exercice des Affaires étrangères Wang Yi, n’ait abordé cette question pendant les travaux de l’ANP, « l’affaire illustre le fait que Xi Jinping entend éliminer un à un tous ses rivaux déclarés ou potentiels » afin de rester seul maître à bord. Les membres de la Commission des affaires politiques de la CCPPC ont abondé dans des formules rhétoriques sur le fait que la Chine se dirigeait vers « un avenir brillant » sous la direction du Parti.
Une formule en résonance avec l’atmosphère politique actuelle en Chine dans laquelle les Chinois sont invités à ne dire que de bonnes choses sur le pays, sans jamais parler des problèmes graves qui secouent la Chine telles que le chômage des jeunes dont beaucoup fuient vers les États-Unis, l’Europe ou le Japon pour y trouver un avenir meilleur, explique l’auteur. Or la réalité est toute autre. En témoigne la chute impressionnante du nombre d’étudiants étrangers venant en Chine. Ainsi, souligne-t-il encore, le nombre d’étudiants américains en Chine est tombé autour de 350 en 2023 contre environ 15 000 il y a dix ans, selon des statistiques officielles. Cette situation, rendue plus grave encore avec les nouvelles directives et lois sur l’espionnage dont les cibles sont notamment les milieux universitaires, est pire que celle issue du massacre de la place Tiananmen en 1989, qui avait entrainé des départs en masse d’étudiants étrangers.
Conséquence du durcissement du régime chinois et de l’atmosphère délétère qui préside aux relations entre les deux géants économiques de la planète, les États-Unis envisagent l’interdiction totale de TikTok sur le sol américain. Un projet de loi dans ce sens a été adopté par la Chambre des représentants le 13 mars. Le texte de loi qui doit encore être voté par le Sénat, donne 165 jours à ByteDance, la société mère de TikTok, pour rompre ses liens avec le réseau social et, plus largement, avec la Chine. Certaines propositions vont jusqu’à envisager une interdiction totale de l’application sur le sol américain.
Le président Joe Biden a déjà exprimé son soutien, affirmant qu’il signerait la loi si elle était adoptée. Des parlementaires américains s’inquiètent des liens entre TikTok et les autorités chinoises. Ces courtes vidéos sont suspectées d’espionner et de manipuler les 170 millions d’utilisateurs aux États-Unis et d’envoyer leurs données personnelles vers la Chine.
« Les États-Unis n’ont jamais trouvé de preuves que TikTok menace leur sécurité nationale », a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, interrogé sur le sujet. Interdire TikTok « sapera la confiance des investisseurs internationaux […] ce qui reviendrait pour les États-Unis à se tirer une balle dans le pied. »
Par Pierre-Antoine Donnet
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