« C’est la responsabilité de toute organisation de syndicale de défendre le droit des travailleuses et des travailleurs à se syndiquer et la responsabilité de tout employeur de négocier de bonne foi, explique Caroline Senneville, présidente de la CSN. L’administration de l’université doit accepter la volonté des professeur-es de la Faculté de droit de créer leur syndicat et prendre les moyens de faire progresser les pourparlers à un rythme raisonnable. »
Après avoir combattu l’accréditation syndicale de l’AMPD devant les tribunaux, l’université semble maintenant user de toutes sortes de tactiques pour saboter la négociation. Devant cette attitude antisyndicale, les membres de l’association ont donc décidé de déclencher la première grève de professeur-es de l’histoire de l’Université McGill.
« En tant que fédération regroupant les syndicats de professeur-es et de professionnel-les d’autres établissements universitaires, il est important de démontrer notre solidarité envers les professeur-es de McGill qui mènent une lutte historique, précise Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN). Nous tenions à ce que les membres de l’AMPD sachent qu’ils ne sont pas seuls. Nous sommes de tout cœur avec eux. »
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