Le rapport de la Commission Laurent rappelle que les enfants autochtones sont surreprésentés en protection de la jeunesse et que les services ne tiennent pas compte de leur contexte historique et culturel. Le RCAAQ salue les recommandations en ce qui concerne l’urgence d’augmenter l’accessibilité et la valorisation des services en milieu communautaire, de briser le travail en silo par une approche holistique et l’importance de créer des services autour des besoins des familles et surtout, des enfants.
« Près de deux ans après le dépôt du rapport de la Commission Viens, bien peu de choses ont changé au niveau des relations entre les services de protection de la jeunesse et les enfants et familles autochtones. Souhaitons que ce rapport, qui vient confirmer plusieurs enjeux que nous connaissons depuis longtemps, permette de faire bouger les choses plus rapidement. L’heure n’est définitivement plus à l’analyse, mais à l’action », souligne Tanya Sirois, directrice générale du RCAAQ.
Les Centres d’amitié autochtones : des expertises qui ont fait leurs preuves
Le RCAAQ se réjouit notamment de constater que la Commission Laurent reconnaît l’importance de la prévention et des services d’accompagnement ainsi que l’existence de la réalité urbaine des Autochtones au Québec. Depuis plus de cinq décennies, les Centres d’amitié autochtones sont des acteurs clés qui contribuent à la préservation de l’identité culturelle des enfants autochtones vivant en milieu urbain. Ces organisations, créées par et pour les Autochtones, sont des milieux de vie où le lien de confiance, élément primordial pour agir en amont et de façon efficace, est établi avec les familles. Le RCAAQ invite le gouvernement du Québec à soutenir de manière structurante et durable les Centres d’amitié autochtones pour consolider les services de première ligne accessibles aux enfants ainsi qu’à tous les membres de leur famille.
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