« Les travailleuses et les travailleurs de l’Institut travaillent auprès d’une clientèle complexe. Les épisodes de violence sont malheureusement monnaie courante. Le gouvernement a un devoir de prendre cette situation au sérieux et trouver une manière d’assurer la sécurité de toutes celles et ceux qui se retrouvent entre les murs de l’Institut » affirme Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec, présent sur place en compagnie de la présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Institut, Marie-Ève Desormeaux. Les deux ont été choqués par l’attitude du gouvernement caquiste.
Marie-Ève Desormeaux a insisté sur l’importance d’une enquête de la CNESST afin de déterminer une fois pour toutes la hauteur des risques que courent ses collègues lorsqu’ils et elles rentrent travailler. « Travailler à Pinel c’est une mission et nous en sommes fier.e.s. Par contre, ce n’est pas normal d’avoir peur d’aller travailler. On doit être certain, lorsqu’on rentre au travail, de pouvoir accomplir nos tâches en toute sécurité », a-t-elle renchéri.
Depuis de nombreuses années, la situation se détériore, mais aucun gouvernement n’a posé de gestes concrets afin de corriger la situation.
À la suite du point de presse en compagnie de Mme Labrie, les élus du SCFP ont rencontré le ministre du Travail, Jean Boulet. Bien que son gouvernement ait voté contre la motion, celui-ci s’est engagé à agir dans le dossier. « Nous allons nous assurer que des gestes suivront ses belles paroles ! » de conclure Patrick Gloutney.
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