« Nous dénonçons cette attitude belliqueuse adoptée par certains producteurs. Les techniciennes et les techniciens ne se laisserons pas intimider. Nous saluons la détermination de nos membres qui sont nombreux à avoir refusé de signer ces contrats sans avantages sociaux, a indiqué le directeur général de l’AQTIS et porte-parole à la table de négociation, Gilles Charland. Il est inadmissible que les producteurs dont le financement est quasi uniquement public se fassent justice eux-mêmes suite à la journée de grève et privent des techniciens pigistes et vulnérables du filet social qui leur est dû. Ce filet social est d’ailleurs prévu dans la Loi sur le statut de l’artiste. »
L’AQTIS a informé les ministres du Travail et de la Culture et des communications, M. Jean Boulet et Mme Nathalie Roy de cette situation. « La grève est un droit fondamental en relations de travail, l’AQTIS l’a exercé dans le respect de l’encadrement légal prévu dont le préavis. Nous avons avisé la dizaine de maisons de production qui refusent de verser les avantages sociaux aux techniciennes et techniciens que ceux-ci refuseront de travailler dans ces conditions. »
« Nous sommes convaincus que la solution à cette situation se trouve à la table de négociation et nous invitons les producteurs à mandater leur association, l’AQPM, à tout mettre en œuvre pour en arriver à un règlement, a conclu M. Charland.
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