Cette mesure d’exception - applicable jusqu’en 2028 - permet d’offrir des incitatifs financiers à certains titres d’emploi durant des périodes critiques, garantissant ainsi la continuité des services essentiels en jeunesse. Un montant forfaitaire sera offert aux personnes œuvrant dans les secteurs de la réception et traitement des signalements, de l’accueil, de l’évaluation et orientation ainsi que de l’application des mesures.
« Cette entente représente une avancée significative : des primes additionnelles de 140 $ à 170 $ par quart de travail complet effectué en temps supplémentaire lorsque les listes d’attente atteignent un niveau critique. Cela souligne le dévouement du personnel et l’aspect crucial de sa mission auprès des jeunes. J’en profite pour féliciter toute l’équipe de l’APTS, qui travaille sans relâche afin d’améliorer les conditions de travail de nos membres », déclare Robert Comeau, président de l’APTS.
Néanmoins, selon l’APTS, il faudra développer des idées nouvelles si l’on souhaite traiter le problème à la source. « Le gouvernement va devoir trouver une approche globale afin de résoudre les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. ll ne pourra pas être éternellement en réaction et se contenter d’ajouter de nouvelles primes à chaque crise », rajoute Sébastien Pitre, responsable du dossier de la protection de la jeunesse et trésorier de l’APTS.
Cette initiative met également en lumière les autres secteurs ayant des listes d’attente préoccupantes, comme la santé mentale, la déficience intellectuelle et l’imagerie médicale.
« Nous devons protéger la qualité et la gratuité des soins offerts à la population québécoise en mettant en place des solutions pérennes pour réduire les listes d’attente dans tout le réseau de la santé et des services sociaux », conclut Robert Comeau.
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