L’APNQL salue notamment le rejet net du scénario sans impact additionnel, qui aurait potentiellement entraîné la disparition des hardes de Val-d’Or, de Charlevoix et du Pipmuacan. Elle souligne aussi le fait que la Commission a indiqué dans son rapport la nécessité pour la future Stratégie pour la gestion des caribous et de leur habitat de tenir compte de l’attachement particulier des Premières Nations à l’espèce, de leurs savoirs traditionnels et des impacts potentiels sur leurs droits.
De même, l’APNQL note aussi le fait que la Commission reconnaît le partenariat essentiel que le gouvernement est tenu d’établir avec les Premières Nations dans le respect des droits constitutionnellement reconnus. Leur étroite collaboration est essentielle à l’atteinte des objectifs visés et exige que la Couronne mette en place un véritable processus de consultation des Premières Nations afin de remplir son obligation de consultation et d’accommodement.
En ce sens, il est important de rappeler que les Premières Nations au Québec ne sont pas de simples parties prenantes dans la gestion du territoire et de ses ressources. Elles sont détentrices de droits et sont prêtes depuis longtemps à fournir tous les efforts nécessaires pour assurer la sauvegarde des caribous forestiers et montagnards sur leurs territoires. Pour plusieurs d’entre elles, le caribou est au cœur de leurs identités, de leurs cultures et de leurs modes de vie.
Finalement, l’APNQL est du même avis que la Commission quant à l’urgence d’agir. Les constats et recommandations de la Commission démontrent clairement que les connaissances à l’égard du caribou sont largement suffisantes pour passer à l’action. Il est maintenant temps pour le gouvernement du Québec d’assumer ses responsabilités et de poser des gestes concrets pour la protection du caribou forestier et montagnard.
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