« Pendant que nous attendons les réponses aux questions concernant le processus de prise de décisions, mes pensées accompagnent les femmes qui se sont manifestées et qui ont raconté leurs histoires. Cette situation exige de la transparence et une explication détaillée sur la décision de la Couronne afin de bâtir la confiance des Premières Nations envers le système judiciaire. Elle renforce notre appel en faveur des services de police des Premières Nations et de travaux visant à établir un système de justice réparatrice des Premières Nations. Seule une explication claire, transparente et publique sur cette enquête et ses conclusions permettra de faire toute la lumière et nous donnera la possibilité de tisser de meilleures relations. », a affirmé Perry Bellegarde, Chef national de l’APN.
Denise Stonefish, présidente du Conseil des femmes de l’APN et Grand chef adjoint de l’Association des Iroquois et des Indiens alliés, a affirmé que, peu importe ce qui découle de la situation à Val-d’Or, le Conseil des femmes de l’APN continuera à travailler pour la justice et le traitement équitable de toutes les femmes des Premières Nations : « On comprend que la peur et la méfiance envers la police a pendant longtemps accablé nos collectivités, particulièrement nos femmes. Le cas de Val-d’Or va inévitablement exacerber cette situation. Nous exhortons le procureur à donner immédiatement une explication détaillée. Aujourd’hui et tous les jours, nous sommes solidaires des survivantes. »
« Nos femmes ne doivent pas être réduites au silence, intimidées ou découragées par les résultats à date des démarches qu’elles ont eu le courage d’entreprendre », a ajouté Ghislain Picard, Chef régional de l’APN pour le Québec et le Labrador. « C’est le début, et non la fin, d’une marche pour obtenir justice, et nous l’obtiendrons. »