« Je félicite Ghislain Picard, Chef régional de l’APN pour le Québec et le Labrador, de son leadership dans cette cause et de son travail de sensibilisation en vue d’obtenir des appuis pour la tenue d’une enquête », a déclaré Perry Bellegarde, Chef national de l’APN. « Sa collaboration avec de nombreuses personnes et nombre d’organisations autochtones a fait de l’annonce d’aujourd’hui une réalité. Je tiens à souligner le courage des femmes et des jeunes filles autochtones de Val-d’Or et d’autres collectivités qui ont dénoncé publiquement les mauvais traitements et les violences que des policiers leur ont infligés. Je le répète : nous sommes solidaires. Nous souhaitons que cette commission d’enquête améliore les relations et favorise la réconciliation avec toutes les parties dans la province. »
Depuis près de dix ans, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador travaille en étroite collaboration avec de nombreux groupes et intervenants pour presser les instances du Québec de tenir une enquête publique sur le traitement général des peuples autochtones.
« L’annonce d’aujourd’hui est une étape essentielle vers la réconciliation pour la province de Québec », a déclaré Ghislain Picard, Chef régional de l’APN pour le Québec et le Labrador. « Le chemin à parcourir pourrait être difficile si l’on pense à ce que nous pourrions entendre et découvrir, mais cette enquête sera assurément un grand pas vers la réconciliation. Je suis certain que cette commission d’enquête sera investie des pouvoirs nécessaires pour mener à bien ses travaux. Aujourd’hui et tous les jours, nous sommes solidaires des survivantes et nous croyons à la réconciliation. Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à ceux qui se sont battus pour la tenue de cette enquête, en particulier les familles, l’Association des femmes autochtones du Québec et le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. »
Les détails de la commission d’enquête Écoute, réconciliation et progrès annoncée aujourd’hui ne sont pas encore connus, mais on sait qu’elle portera sur le traitement des peuples autochtones dans les services publics de la province, y compris la justice, les services correctionnels, la santé et les services sociaux ainsi que la protection de la jeunesse.