Pour la Coalition, l’augmentation du coût de la vie a des impacts négatifs importants et multiples pour une grande partie de la population, tandis que les plus riches et les grandes corporations profitent de la situation en générant d’importants profits.
« Pendant qu’une proportion importante de travailleuses et de travailleurs peinent à joindre les deux bouts et à subvenir à leurs besoins de base, comme se loger, se nourrir et se déplacer, les riches et les grandes corporations comme les pétrolières et les chaînes d’alimentation en profitent allègrement et se remplissent les poches sans scrupules », dénoncent les porte-parole de la Coalition Catherine Beauvais-St-Pierre de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal et Jérémie Dhavernas du Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal.
Ne pas profiter de l’inflation... et avoir du mal à se loger
La Coalition dénonce l’inaction du gouvernement pour contenir la crise du logement qui perdure depuis plusieurs années et qui rend l’accès au logement de plus en plus difficile.
« On assiste aujourd’hui à une flambée des prix des logements, à de la surenchère, à des méthodes douteuses de certains propriétaires comme la "rénoviction", à une hausse des taux hypothécaires, ainsi qu’à l’absence quasi totale de logements sociaux. Le droit de se loger est atteint comme jamais », ajoutent-ils.
Ne pas profiter de l’inflation... et avoir de la difficulté à se nourrir
La hausse des prix des aliments est un enjeu de tous les jours pour les travailleuses et les travailleurs. La Coalition dénonce les grandes chaînes d’alimentation qui profitent de l’inflation pour générer des profits faramineux.
« De plus en plus de travailleuses et travailleurs doivent recourir à des banques alimentaires pour se nourrir. Celles-ci n’arrivent plus à répondre à la demande sans cesse grandissante. Est-ce normal qu’une personne qui travaille à temps plein doive faire affaire avec des banques alimentaires ? », résument Catherine Beauvais-St-Pierre et Jérémie Dhavernas.
Ne pas profiter de l’inflation... et avoir de la difficulté à se déplacer
Pour la Coalition, le fait de pouvoir se déplacer librement permet l’épanouissement tant individuel que collectif.
« L’inflation a eu un impact énorme sur le transport, que ce soit par l’augmentation du prix des voitures ou la flambée du coût de l’essence. Le transport collectif n’est pas en reste, alors que celui-ci est déficient et de plus en plus cher. La mobilité permet d’exercer des droits fondamentaux comme le droit de travailler, le droit à l’éducation et bien d’autres », concluent les porte-parole de la Coalition.
À propos de la Coalition du 1er mai
La Coalition du 1er mai est un regroupement d’organisations syndicales et communautaires, ainsi que de groupes de la société civile, qui s’unissent pour organiser, chaque année, la traditionnelle marche du 1er mai pour souligner la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs.
Elle regroupe l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), l’organisme Au bas de l’échelle, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTTI), le Conseil central du Montréal métropolitain - CSN, le Conseil régional FTQ Montréal métropolitain (CRFTQMM), la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), le Mouvement action chômage (MAC), la Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire de Montréal (TROVEP), l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (UTTAM) et l’Union étudiante du Québec (UEQ).
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