« Les années Harper et le régime d’austérité des libéraux à Québec ont considérablement érodé la qualité de vie des Québécoises et des Québécois, en particulier celles et ceux des classes populaires et moyenne, a-t-il déclaré. Depuis plus de 18 mois, des mobilisations larges ont eu lieu aux quatre coins du Québec pour dénoncer les effets des politiques d’austérité du gouvernement Couillard. Il faut maintenant passer à une autre étape et revendiquer un changement de cap majeur par l’établissement de mesures qui améliorent le revenu de la grande majorité des gens. Il nous faut unir nos forces ! », a-t-il déclaré.
L’un des moyens qui participent directement à une meilleure qualité de vie, est certainement l’ensemble des services publics et les programmes sociaux. « L’austérité des libéraux n’a de cesse de détruire les mécanismes de redistribution de la richesse créée. C’est assez ! Avec les surplus constatés lors du dernier budget, Québec doit réinvestir le champ des politiques sociales et celui des services d’éducation et de santé. Il doit reculer sur la réforme du réseau de la santé ainsi que sur celle de l’aide sociale et cesser de détourner de leurs objectifs les acquis des services de garde subventionnés. Il est aussi de la responsabilité de l’État de mettre en place des politiques de développement des régions, non de les décimer, comme le fait le gouvernement Couillard », a poursuivi Jacques Létourneau.
En 2016, plus de 400 syndicats de la CSN négocieront avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail et de vie de leurs membres : santé-sécurité, salaire, régime de retraite et d’avantages sociaux, notamment. « Il est aussi de notre responsabilité de nous unir aux autres organisations progressistes et prendre fait et cause pour celles et ceux qui ne sont pas syndiqués. Nous devons collectivement et solidairement revendiquer des revenus décents pour tout le monde en relevant les prestations d’aide sociale, en haussant de façon significative le salaire minimum et en adoptant une loi favorisant le droit pour toutes et tous d’être couverts par un régime de retraite auquel chacun des employeurs cotiseraient.
« C’est pour nous, le sens profond que revêt cette Journée internationale des travailleurs et des travailleurs », a conclu le président de la CSN.