Co-écrite par Cécile Retg et Charles Carrier-Plante, cette recherche propose un premier portrait d’ensemble des stages réalisés dans le réseau universitaire québécois. Alors que l’absence de rémunération d’une majorité de stages est plus que jamais un objet de préoccupation des milieux étudiants, l’étude met en évidence l’existence de milliers de stages rémunérés dans le secteur privé, dans la fonction publique et dans les sociétés d’État, soutenus à raison de plusieurs dizaines de millions de dollars par le trésor québécois. Le mémoire révèle ainsi l’existence d’importantes disparités entre les secteurs professionnels, au détriment des stagiaires des réseaux parapublics (santé, éducation) et du secteur communautaire. Prenant appui sur un sondage réalisé auprès de 664 stagiaires étudiant.e.s, l’étude révèle en outre que les stages non rémunérés sont source de précarité financière au sein de la population étudiante, en plus de poser des risques pour sa santé et son bien-être. Plus nombreuses à réaliser des stages non rémunérés, les femmes sont les premières à en subir les contrecoups.
Quand : Le 20 février 2019 - 12h30 à 14h30
Où : UQAM – Salle J-1200
Qui :
Cécile Retg et Charles Carrier-Plante, co-auteur.e.s du mémoire
Éric N. Duhaime, chercheur à l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) et auteur d’une étude sur le cadre institutionnel de réalisation des
stages au niveau collégial
Charlotte Studer, militante féministe et responsable des affaires financières de l’ADEESE-UQAM
Comment : Le lancement prendra la forme d’un panel. Un cocktail sera servi sur place après la discussion.
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