« Cet investissement est attendu depuis extrêmement longtemps par nos membres, car il en va de l’avenir même de la production et des emplois en région. En instaurant ces nouvelles cuves, c’est un signal fort pour l’avenir des installations et de la production au Complexe Jonquière. D’autant plus que l’annonce survient au lendemain de celle du gouvernement québécois qui a remis 475 millions de $ dans la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium », s’est réjoui le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
Le syndicat réagissait à l’annonce de Rio Tinto qui compte ainsi augmenter la capacité de production d’aluminium de l’usine de 45 %. Il faut savoir que la technologie AP60, développée par l’employeur et le Centre de recherche et développement Arvida, engendre sept fois moins de gaz à effet de serre que la production moyenne dans l’industrie. Il existe déjà 38 cuves de cette technologie dans le Complexe Jonquière et Rio Tinto étudiera la possibilité d’en ajouter de nouvelles.
« Nous le savons depuis des années et des années, si nous ne faisons rien nous allons dans un mur alors que la technologie utilisée avec les vieilles cuves est vouée à disparaître. Nous avons accès à l’hydroélectricité et à une technologie de production plus verte, nous sommes en position d’offrir un des aluminiums les moins polluants de la planète, à nous de prendre la place », plaide pour sa part Donat Pearson, président de la section locale 1937 - Syndicat national des employé(e)s de l’aluminium d’Arvida (SNEAA) membre d’Unifor. Le syndicat mène d’ailleurs une campagne afin que Rio Tinto investisse davantage dans ses installations. Pour plus de détails, rendez-vous au https://www.facebook.com/sneaasyndicat/.
La construction des cuves devrait s’amorcer au printemps prochain et être achevée à la fin de 2023. Unifor représente plus de 1 000 membres qui travaillent au Complexe Jonquière et plusieurs milliers d’autres ailleurs en région et au pays.
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