Charest après avoir saccagé la santé veut faire de même avec l’éducation. La santé avec des délais raisonnables n’est accessible maintenant qu’à ceux et celles qui peuvent payer (personnellement ou avec des assurances privées ou collectives). Il veut faire la même chose avec l’éducation, la même logique. L’éducation ne serait accessible qu’à ceux et celles qui ont la capacité de payer. Les étudiants et les étudiantes sont en première ligne pour écoper. Pourquoi serait-il les seuls à défendre le principe de l’éducation accessible à tous et toutes ? Les autres groupes sociaux doivent prendre position et agir. Par exemple, les travailleurs et travailleuses pourraient manifester sur les lieux de travail le midi sans perte de temps.
D’une part, nous avons une jeunesse engagée, articulée et décidée. D’autre part, nous avons un gouvernement corrompu qui veut se servir de la cause étudiante comme levier pour demeurer en place. Ne pourrait-on pas sortir de nos couloirs étroits et respectifs pour faire cause commune avec notre jeunesse qui se bat pour un principe d’équité et de justice sociale ? Élargir le mouvement serait une belle occasion de s’unir et d’être fier d’eux et de nous.
Ressortons nos bannières et dehors !
La population tannée de payer, se fait dire que tous doivent faire leur part et que c’est peu. Vers le haut, on dilapide le bien commun (nos impôts, notre argent, les milliards de la caisse de dépôt) ; vers le bas : malades, salariés, chômeurs, étudiants, on nous demande à tour de rôle de payer. On basse au *bat* à tour de rôle et on reste dans nos couloirs respectifs sans s’unir. Des milliards (pas investit au Québec) passent dans les avions et bateaux militaires. Dans la santé et l’éducation, on gère mal (îlots voyageur ,etc.) pour finalement faire payer les plus pauvre ou les tasser.
Comme disait nos amis français : l’éducation coûte cher, essayons l’ignorance !