Le président de la Conférence régionale des élus, Bertrand Berger, dit comprendre tout à fait le mouvement Idle no more et les revendications des trois chefs des communautés autochtones de la région, M. Dean Vicaire, M. Claude Jeannotte et M. Guy Condo. « Les premières nations ont été écartées des consultations qui ont mené à des changements dans des lois qui les concernent directement. Elles veulent être entendues et c’est tout à fait légitime », soutient M. Berger.
Plusieurs enjeux touchent l’ensemble de la population. De nombreux non-autochtones ont d’ailleurs pris part à la manifestation du 5 janvier à Gesgapegiag pour dénoncer les modifications apportées à plusieurs lois et rappeler leur mécontentement face à la fameuse réforme de l’assurance-emploi. Un autre exemple qui démontre que les conservateurs ne sont pas à l’écoute de leurs citoyens.
La loi omnibus C-45, qui est actuellement critiquée, laisse aussi présager que la protection des eaux navigables serait compromise, ce qui est inquiétant du point de vue des ressources et de l’environnement de la région.
La CRÉGÎM exhorte donc le gouvernement Harper à faire preuve d’ouverture et d’écoute envers les premières nations et espère que la situation se règlera rapidement.
En effet, les moyens de pression mis en place par les Micmacs ont affecté certaines activités en Gaspésie. La voie ferrée a notamment été bloquée à la hauteur de Listuguj, dans la Baie-des-Chaleurs, ce qui a malheureusement nui à l’entreprise Temrex et à la Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG).
La CRÉGÎM se réjouit de savoir qu’aujourd’hui, la SCFG pourra faire circuler ses wagons de marchandise bloqués chez Temrex et que la communauté micmaque de Listuguj a annoncé son intention de lever totalement le blocus de la voie ferrée dès vendredi.
