« Vendredi dernier, après une bonne semaine de négociations où les travaux allaient bon train, nous avons été surpris de recevoir un avis de l’employeur comme quoi dans 72 heures, c’est-à-dire à partir de mardi, il exerçait son droit de lock-out », d’expliquer Michel Murray, conseiller syndical du SCFP.
En réponse à cet avis, le Syndicat des débardeurs a répliqué samedi avec un avis de grève partielle. À partir de mardi, les débardeurs feront une grève du temps supplémentaire et ils ne prolongeront plus les quarts de travail au-delà des huit heures normales. De plus, à partir de samedi, le 17 avril, il y aura grève les samedis et dimanches pour une durée illimitée.
Les quarts de travail du lundi au vendredi de jour, de soir et de nuit seront travaillés normalement.
« Ainsi, nous mettons de la pression sur l’employeur sans trop déranger les clients qui attendent leurs marchandises. Bien franchement, nous étions surpris par l’action de l’employeur. Lorsque la partie patronale a quitté la table de négociations vendredi, ils n’ont donné aucun signe qu’ils allaient agir ainsi. Nous croyons toujours à la négociation et attendons impatiemment un retour à la table », de conclure Michel Murray.
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