Alors qu’il se dit soucieux d’une saine utilisation des fonds publics, le gouvernement refuse de confier aux ingénieurs d’expérience à son emploi les mandats de complexité supérieure qu’ils revendiquent. Il préfère laisser la réalisation des projets d’envergures du Québec entre les mains de firmes privées, à fort coût pour les contribuables.
Le gouvernement exige des reculs sur des éléments fondamentaux négociés et convenus il y a moins de deux (2) ans, sans compter son refus de considérer les nouvelles réalités du travail les plus élémentaires, notamment le télétravail. Sur le plan salarial, il s’entête à ne pas respecter les conclusions d’un rapport indépendant (Rapport Gendreau) quant au marché de comparaison et traite de façon inéquitable les ingénieurs.
Il aura fallu trois (3) ans de négociation et plus de 82 rencontres pour convenir de la dernière convention collective d’une durée de trois (3) ans : « Pour un gouvernement qui souhaite accélérer la réalisation des contrats publics, il me semble qu’il devrait donner l’exemple en négociant le contrat de travail de ses ingénieurs dans un délai raisonnable », a déclaré Marc-André Martin, président de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec.
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