« Les offres patronales font en sorte que plusieurs titres d’emploi seront rattrapés et dépassés par les hausses du salaire minimum annoncé par le gouvernement lors des années à venir. C’est clair que les négociations achoppent sur les questions salariales. Notre revendication est limpide, on demande un important rattrapage salarial. Les travailleuses et les travailleurs de la résidence Ste-Marthe ne méritent pas moins que celles et ceux qui œuvrent au sein des autres établissements de Chartwell », explique Simon Christin, conseiller au Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ).
« À titre d’exemple, avec les augmentations prévues lors de la dernière offre patronale, on conventionnerait à 11,80 $ l’embauche en 2019 du personnel des titres d’emploi - plongeur, entretien ménager, buanderie et maintenance - alors que le salaire minimum annoncé sera de 12,10 $. On constate le même effet, sous le salaire minimum, pour les réceptionnistes et les personnes préposées à la salle à manger. Cette offre, c’est ni plus ni moins qu’un affront inacceptable aux travailleuses et aux travailleurs, alors que le Groupe Chartwell a une capitalisation de plus de 3 milliards de dollars et que son PDG a une rémunération dépassant le million », s’insurge M. Christin.
Dans les cas de grève dans les résidences pour personnes âgées, l’employeur et le personnel voient à ce que la santé et la sécurité des résidents soient maintenues. L’entente sur les services essentiels survenue entre l’employeur et le syndicat, validée par le TAT, prévoit que les travailleuses et les travailleurs grèveront 10 % de leur horaire habituel, de même qu’une liste de tâches qui ne seront pas effectuées.
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