Près des deux tiers du groupe des factrices et facteurs ruraux sont des femmes, soit environ 9 000 travailleuses, et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes estime que le salaire de ce groupe est inférieur d’environ 25 % à celui de leurs confrères et consœurs du secteur urbain, d’où l’objet de la plainte en matière d’équité salariale. « La Société canadienne des postes doit prendre acte de ce jugement sans équivoque et renoncer d’en appeler de cette décision. Nous sommes en 2018, Postes Canada doit comprendre qu’il n’est plus toléré de pratiquer une telle discrimination. À travail égal, salaire égal », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Le gouvernement fédéral doit également passer le message aux dirigeants de Postes Canada qu’une société moderne ne peut plus accepter que ce groupe de travailleurs et travailleuses soit moins bien rémunéré que leurs collègues en milieu urbain pour une même prestation de travail. Nous en appelons aussi au gouvernement Trudeau qui, lors du dernier budget, s’est engagé à déposer un projet de loi sur l’équité salariale. Il est temps d’agir », d’ajouter le président de la FTQ.
Cette sentence arbitrale est le fruit d’un travail acharné de près de deux ans du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes qui n’a pas cessé de défendre les droits des travailleurs et travailleuses ; il faut les féliciter.
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