Rassemblement de protestation devant l’Hôtel Reine-Élizabeth (900, boul. René-Lévesque Ouest) de 11 h à 13 h
Le jeudi 22 octobre, la Chambre de Commerce de Montréal convie ses membres et amis fortunés (400 $ par personne) à une Conversation avec George W. Bush où ce dernier « livrera ses réflexions sur les huit années déterminantes qu’il a passées à la Maison Blanche et discutera des enjeux mondiaux du 21e siècle »…
Nous dénonçons cette invitation faite par les milieux d’affaires montréalais à George W. Bush, dont les politiques ont été contraires au droit international et ont entraîné tellement de souffrances à travers le monde.
Car les « huit années déterminantes » de George W. Bush à la Maison-Blanche ont d’abord été celles de deux guerres d’agression et d’occupation qui durent toujours et dont les populations de l’Irak et de l’Afghanistan paient encore tragiquement le prix : bombardements massifs contre des villes, massacres « collatéraux » de villageois, carnage et destruction, viols et autres violences sexuelles, torture et détentions arbitraires. Pour nous et pour de nombreux organismes tels le Brussell’s Tribunal en Europe, le Center for Constitutional Rights aux États- Unis et Lawyers Against War au Canada, le gouvernement Bush est responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en vertu des dispositions de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, du Statut de Rome de la Cour pénale internationale et, au Canada, de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. C’est pourquoi George W. Bush est persona non grata et ne devrait pas être admis au Canada.
Les « huit années déterminantes » de George W. Bush ont aussi été celles où les politiques néolibérales – levée de toutes les entraves au libre marché du profit maximum – ont été poussées jusqu’à leur paroxysme, conduisant à la pire crise financière et économique mondiale depuis le grand Krach de 1929. Les populations travailleuses du monde entier, y compris aux États-Unis, en paient aujourd’hui tragiquement le prix et pour longtemps, car ce sont elles qui auront à rembourser les énormes dettes nationales liées aux réductions d’impôt pour les riches, au militarisme et au sauvetage financier des pires spéculateurs.
Les « huit années déterminantes » de George W. Bush ont été celles d’une politique insensée et destructrice en matière environnementale directement inspirée des milieux pétroliers : négation du consensus scientifique mondial sur les gaz à effet de serre, rejet du Traité de Kyoto et promotion tous azimuts des énergies fossiles.
Les « huit années déterminantes » de George W. Bush ont été celles de politiques carrément rétrogrades par rapport aux droits des femmes, celles de l’abandon de la population de la Nouvelle-Orléans avant, pendant et après l’ouragan Katrina, celles de la détérioration des services publics.
Au delà de l’indignation que nous inspire cette invitation de la Chambre de Commerce de Montréal à George W. Bush – et son parrainage par d’autres organismes tels le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) et le journal The Gazette – nous tenons à mettre nos concitoyens et nos concitoyennes en garde contre les dangers que représentent encore ce courant d’idées ultra-conservatrices qui n’en a que pour les puissants de ce monde. Car, de toute évidence, ces derniers en redemandent, tant aux États-Unis qu’au Canada. À Calgary, à Toronto, à Saskatoon et à Montréal, c’est là le sens de toutes ces invitations récentes à George W. Bush des milieux d’affaires canadiens qui profitent de la guerre, de la privatisation des services publics et des sociétés d’État et du développement des sables bitumineux de l’Alberta.
Le 22 octobre prochain, nous manifesterons pour dire NON à la présence de George W. Bush à Montréal, mais aussi pour rejeter le courant d’idées qu’il représente et qui nous menace encore.
Venez exprimer votre opposition à la présence de George W. Bush à Montréal.
Bonjour !
Il y a un mois, nous vous avons annoncé l’organisation d’actions de protestation contre la venue à Montréal de George W. Bush, le 22 octobre prochain,à l’invitation de la Chambre de Commerce de Montréal.
Nous vous invitons d’abord à inscrire à vos agendas votre participation à un rassemblement de protestation devant l’Hôtel Reine-Élizabeth (900 boul. René-Lévesque ouest), à 11h.
Nous vous invitons également — et c’est là le sujet principal de ce message — à endosser la déclaration ci-jointe intitulée "George W. Bush à Montréal :persona non grata !" en vue de sa publication. Cette deuxième action est urgente et vise à :
(1) acheter une page complète du quotidien Le Devoir pour publier la déclaration ci-jointe, avec une liste d’au moins 500 signataires (noms d’individus et de groupes, en une seule liste alphabétique) qui contribuent chacunE à en défrayer le coût ;
(2) publiciser du même coup, au bas de cette page, le rassemblement de protestation du 22 octobre.
Coût du projet : autour de 6 000 $
Période de réalisation : les 12 prochains jours !
(Si nous récoltons beaucoup plus d’argent, nous envisagerons la publication dans d’autres médias)
Acceptez-vous d’endosser publiquement cette déclaration et de contribuer 10 $ (50 $ pour les organismes) pour aider à défrayer les coûts de cette publication ?
Mieux encore, pour diminuer un peu notre travail, pouvez-vous agir comme catalyseur du projet dans votre entourage en recueillant endossements et argent auprès de vos amiEs, parents, collègues de travail et voisinEs et en nous envoyant le résultat de votre récolte ?
Comment procéder :
(A) Faites rapidement circuler cet appel dans votre entourage et recueillez signataires et argent (ou promesse...) ; le montant de 10 $ est une moyenne. Si des gens veulent signer et n’ont pas cette somme, ils/elles peuvent donner selon leurs moyens et nous pourrons nous rattrapper avec de plus grosses contributions d’autres signataires.
(B) Faites parvenir un message courriel à actions@echecalaguerre.org en indiquant la liste des signataires et le montant total des contributions recueillies. Si vous n’avez pas le temps, au minimum, envoyez votre nom et indiquez le montant de votre contribution.
(C) Faites parvenir un chèque au montant des contributions totales que vous avez recueillies (au minimum, la vôtre).
Libellez le chèque à l’ordre de : Collectif Échec à la guerre (en indiquant au bas, à gauche, la mention "PUBLICATION").
Postez votre chèque à :
Collectif Échec à la guerre
65 ouest de Castelnau
Bureau 302
Montréal, H2R 2W3
(D) Échéance : mercredi, le 14 octobre à minuit !