L’an dernier, à l’échéance de leur contrat de travail, les parties avaient convenu de renouveler pour une année uniquement la convention collective et que seuls les salaires seraient renégocier cette année pour un nouveau contrat de travail de deux ans. Le problème est que l’employeur refuse de négocier en imposant ce que s’est négocié, semble-t-il, avec la commission scolaire, soit une augmentation équivalente à la hausse de l’indice du coût de la vie. « On ne peut pas négocier comme ça en nous imposant une négociation qui a eu lieu avec une autre partie. Nos membres veulent des augmentations fixes et ils sont justifiés de le faire », a expliqué Jean-Yves Fillion, représentant national dans le dossier.
L’unité syndicale représente une soixantaine de chauffeurs d’autobus et une dizaine de mécaniciens affectés à l’entretien des autobus. Ils desservent les écoles primaires et secondaires de la commission scolaire Marie-Victorin sur la rive-sud de Montréal. Aucune rencontre de négociation n’est prévue pour le moment. Le conflit pourrait affecter le transport scolaire de la commission scolaire de Riverside puisque les mécaniciens travaillent aussi sur leurs autobus.
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