Le Conseil de Ville de Trois-Rivières et la Direction de santé publique Mauricie ayant négligé de consulter la population avant de décider de lui imposer ce traitement, La Coalition trifluvienne pour une eau très saine (CTETS) procède actuellement à une consultation citoyenne via sa Pétition citoyenne pour une eau saine sans fluorure ajouté.
Parlant fluoration, le maire Lévesque proclame encore que le débat est clos depuis longtemps. Il parle de son petit débat à lui derrière des portes closes avec quelques collaborateurs. Ceci n’est pas un débat, ça s’appelle une magouille ! Il est vrai que le maire est bien connu pour confondre ces deux concepts. Mais le vrai débat citoyen, celui dont parle la CTETS et que le maire a catégoriquement refusé à ses concitoyens, ne fait que commencer. Le maire n’a pas encore appris qu’une ville c’est d’abord ses citoyens et qu’en démocratie ce sont eux qui décident si un débat est clos.
Il prétend qu’en matière de fluoration, il y a les pour et les démagogues et, en bon cabotin, il préfère japper après les camelots plutôt qu’après les gros canons, ce qui exigerait de lui une certaine dose de courage, d’honnêteté intellectuelle et de connaissance du dossier.
S’il disait plutôt ce qu’il pense des nombreux scientifiques et professionnels experts en médecine, biologie, toxicologie, droit, écologie, éthique, qui ont présenté des mémoires au gouvernement pour lui dire que la fluoration est « inutile, nuisible et illégale ». Et des 4600 professionnels de la santé et de l’écologie ayant signé la déclaration internationale appelant à l’arrêt de la fluoration ? Tous démagogues évidemment !
Démagogues, les auteurs du rapport publié récemment par The Lancet, la plus prestigieuse revue médicale, laquelle classe les fluorures parmi les neurotoxiques comme le plomb, l’arsénic et le mercure, causant chez les enfants des handicaps neurodéveloppementaux comme la dyslexie et le déficit d’attention ! Démagogues, les auteurs de l’étude publiée antérieurement par l’Université Harvard qui arrivent aux mêmes conclusions !
Récemment, à la radio, il disait à une citoyenne de se méfier des groupes de pression, sans même réaliser qu’il mettait ainsi en garde les citoyens contre eux-mêmes. Il ne voit pas que la CTETS n’est pas un groupe de pression, mais une démarche citoyenne regroupant maintenant plus de 5000 citoyen-ne-s qui justement se méfient de lui.
Comment ne pas se méfier d’un politicien qui proclame qu’il n’a pas la compétence de prendre une décision et que celle-ci ne lui revient pas pour ensuite prendre cette décision sans y être forcé par qui que ce soit ! Comme summum de l’incohérence, difficile à battre !
Un politicien qui, à l’encontre de la Charte des droits de la personne, souhaite imposer un traitement médical à toute la population et traite les opposants de démagogues !
Un politicien qui, en 2010, justifiait sa position pro-fluor par un sondage téléphonique auprès de 500 personnes, mais qui méprise publiquement les quelques 500 citoyens de Richmond s’étant déplacés pour voter majoritairement contre la fluoration ! C’est qu’il a le concept de la consultation très sélectif, le maire !
Et face à l’évidence de la non acceptabilité sociale et à une pétition de plus de 5000 signataires trifluviens contre la fluoration, il déclare que même 10 000 signatures ne le dérangeraient pas ! Comme summum du mépris envers les citoyens, difficile à battre !
S’il voulait une consultation représentative et peu coûteuse, pourquoi a-t-il refusé la proposition de la CTETS de profiter des élections municipales pour ajouter une question consultative, comme le font d’autres villes canadiennes ? Et pourquoi brandir un référendum de 400 000$ alors qu’à Richmond la consultation n’a coûté que 4000$ ?
Caractéristiques toxiques de cette saga fluorée : les citoyens ayant la clairvoyance de s’informer, l’honnêteté de partager leurs informations et leur questionnement et le courage de consulter leurs concitoyens sont accusés d’ignorance, de manque de transparence et de non respect de la démocratie par ceux qui négligent de s’informer, cachent de l’information cruciale et leurs motifs réels et refusent catégoriquement de consulter la population.
Concernant les citoyens, le maire pense : « Si je ne les regarde pas, ils ne me verront pas ! » Hé bien justement, nous le voyons ! C’est comme dans le conte d’Andersen : l’empereur est nu…et est seul à ne pas s’en apercevoir !
Robert Duchesne, citoyen
Trois-Rivières