« Le gouvernement du Québec doit s’inspirer de l’action du gouvernement manitobain il y a quelques années et doit recourir aux tribunaux pour forcer Air Canada à respecter les conditions posées à la compagnie au moment de sa privatisation, en 1988, à savoir que les emplois liés à la maintenance doivent demeurer à Montréal. Ceux-ci ne peuvent être délocalisés, c’est contraire à la loi », affirme Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
« On parle de 1800 emplois perdus mais une étude de l’université de Montréal a démontré que chacun de ceux-ci en créait six à sept. Avec cette fermeture, on parle donc d’une perte potentielle de dizaine de milliers d’emplois, ce qui n’est pas tolérable !! Le gouvernement du Québec doit se montrer ferme envers Air Canada car une action juridique permettrait de bloquer cette fermeture », renchérit-elle.
Rappelons que le contrat d’Aveos avec Air Canada courait jusqu’en 2013 et les dirigeants de cette entreprise se sont placés sous la loi de la protection de la faillite afin de se départir de leurs obligations. Pour Québec solidaire, cette attitude représente un mépris total pour ces travailleurs-ses et leurs familles.
Le 20 mars, un budget Bachand décisif pour l’emploi
« Les suppressions d’emplois annoncées par Aveos s’ajoutent aux dizaines de milliers qui se perdent depuis un an. Jean Charest se gargarise de faire de l’économie sa priorité ; qu’il nous le prouve en protégeant ce fleuron de l’économie québécoise ainsi qu’en injectant de l’argent public pour soutenir des secteurs économiques et écologiques porteurs d’avenir. Il doit en faire une priorité de son budget du 20 mars » plaide de son côté Amir Khadir, député de Mercier.