Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), il est important de souligner l’engagement des enseignantes et des enseignants du réseau de l’éducation qui font de l’école québécoise un lieu unique, dynamique et enrichissant.
« Cela est fort bien. Mais le gouvernement libéral devra aller bien au-delà des remerciements s’il veut valoriser l’apport et le rôle primordial des femmes et des hommes qui côtoient et forment les jeunes. Il est temps de donner un sérieux coup de barre et de faire de l’éducation une priorité nationale », fait remarquer Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN.
À bout de souffle
Près de 20% des nouvelles et des nouveaux enseignants quittent la profession quelques années à peine après avoir entrepris un travail passionnant et le nombre de spécialistes est en chute libre. Et le gouvernement continue à imposer des coupes. Il faut que cela cesse. Qui a envie d’enseigner dans de telles conditions ?
Les médias rapportent d’innombrables cas d’écoles vétustes. « Le gouvernement annonçait, pas plus tard qu’en début de semaine, de nouvelles compressions de 30% au budget de résorption du déficit de maintien d’actif d’immobiliers. C’est inadmissible ! », dénonce la présidente.
« Il nous tarde de rencontrer le nouveau ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Nous avons fait parvenir à M. Moreau une lettre sollicitant une rencontre et nous espérons avoir l’occasion d’échanger très bientôt avec lui afin de discuter de sa vision de l’éducation et de l’enseignement supérieur, de voir où il a l’intention d’investir et quelles seront ses priorités », indique la présidente de la FNEEQ-CSN.
À la veille du dépôt du prochain budget du gouvernement québécois, la FNEEQ-CSN estime qu’il devra refléter un réel engagement envers le réseau et le personnel qui y travaille.