Édition du 12 novembre 2024

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Économie

Evergrande en liquidation : la peur d'un effet domino pour l'immobilier en Chine

Un tribunal de Hong Kong a ordonné le 29 janvier la mise en liquidation du géant de l’immobilier chinois Evergrande. L’annonce a plongé des milliers de créanciers dans l’incertitude sur la possibilité pour eux de retrouver leur argent. Elle symbolise la déroute de l’immobilier dans une Chine déjà en plein marasme économique inquiétant.

Tiré de The asialyst.

Fondé en 1996, Evergrande (恒大集团, Hengda en chinois) avait tiré parti de l’urbanisation accélérée du pays pour s’imposer. Symbole de la crise immobilière chinoise, le promoteur est endetté de quelque 328 milliards de dollars. Il avait échoué à présenter un plan de restructuration convaincant. C’en était trop pour ses créanciers internationaux qui, l’an dernier, avaient déposé une requête en liquidation contre le groupe devant ce tribunal hongkongais. La procédure a traîné en longueur car les parties tentaient de négocier un accord.

« [Considérant] l’absence évidente de progrès de la part de l’entreprise dans la présentation d’un plan de restructuration viable […], j’estime qu’il est approprié que le tribunal rende un jugement de liquidation de l’entreprise, et c’est ce que j’ordonne », a déclaré la juge Linda Chan. « La décision de justice d’aujourd’hui est contraire à notre intention première […]. C’est extrêmement regrettable », a réagi le directeur général d’Evergrande, Shawn Siu, au média économique chinois 21st Century Business Herald.

Après l’ajournement de la séance du matin, Fergus Saurin, un avocat représentant un groupe de créanciers, a déclaré aux journalistes qu’Evergrande n’avait pas « engagé le dialogue » avec eux. « Il y a eu des velléités de dialogue à la dernière minute qui n’ont abouti à rien, a-t-il affirmé. L’entreprise ne peut s’en prendre qu’à elle-même pour avoir été liquidée. »

Si les conséquences administratives restent floues, les conséquences économiques sont d’ores et déjà visibles. Après l’annonce de la mise en liquidation, l’action d’Evergrande a dévissé de plus de 20 % à la Bourse de Hong Kong, qui a suspendu la cotation du titre. Cette dernière a également suspendu la cotation de la filiale de véhicules électriques du groupe, Evergrande NEV. L’action du groupe avait connu une première suspension en septembre à la Bourse de Hong Kong, au lendemain d’une information de la presse selon laquelle son patron se trouvait en résidence surveillée après avoir été interpellé au début du mois.

Défaut de paiement et faillite américaine

La dégringolade d’Evergrande, en défaut de paiement pour la première fois en 2021 et déclaré en faillite aux États-Unis, avait été étroitement suivie par les autorités chinoises, le groupe étant un pilier de l’économie du pays. Le secteur de la construction et de l’immobilier représente en effet plus d’un quart du PIB chinois. Durant des décennies, les nouveaux logements en Chine étaient payés avant même leur construction par les propriétaires, et les groupes finançaient leurs nouveaux chantiers à crédit. Mais l’endettement massif du secteur était perçu ces dernières années par le pouvoir comme un risque majeur pour l’économie et le système financier du pays.

Pékin avait progressivement durci à partir de 2020 les conditions d’accès au crédit des promoteurs immobiliers. Conséquence : les sources de financement de groupes déjà endettés se sont taries. Le gouvernement avait plusieurs fois annoncé des mesures pour tenter de sauver son secteur immobilier, en vain. En décembre, selon les chiffres officiels, soixante grandes villes chinoises ont de nouveau enregistré une baisse des prix de l’immobilier sur un mois. Evergrande, qui emploie 200 000 personnes, était la plus grande société immobilière de Chine et régnait sur un secteur qui a explosé quand l’immobilier est devenu le fondement de la richesse croissante d’une classe moyenne en plein essor.

Mais les difficultés financières d’Evergrande ont entraîné l’arrêt de chantiers, tandis que des propriétaires lésés se sont retrouvés avec des logements inachevés sur fond de ralentissement économique et de baisse des prix. Incapable de rembourser les intérêts de ses emprunts, Evergrande a fait défaut sur des paiements en décembre 2021. En août, le groupe s’est déclaré en faillite aux États-Unis, une mesure destinée à protéger ses actifs américains.

Un créancier, Top Shine Global, avait déposé une requête en liquidation à Hong Kong contre China Evergrande Group en 2022 et l’affaire avait alors traîné pendant que les parties tentaient de négocier un accord. Lors d’une audience en octobre, le taux de recouvrement des créanciers d’Evergrande avait été estimé à moins de 3 %. La juge doit nommer un liquidateur pour les actifs d’Evergrande dont le siège est à Hong Kong. Elle a précisé que cette décision signifierait que le patron du groupe Xu Jiayin (aussi connu sous son nom cantonais Hui Ka Yan) ne contrôlait plus l’entreprise.

Pas de crise financière « à la Lehman Brothers » ?

Le groupe avait à la fin juin une ardoise colossale estimée à 328 milliards de dollars, selon les chiffres les plus récents de l’entreprise. Il affiche 236,6 milliards de dollars d’actifs en Chine continentale et ailleurs. Certains d’entre eux ont déjà été vendus ces derniers mois pour obtenir des liquidités, pour un montant d’environ 7 milliards de dollars à fin novembre, selon les médias chinois. Mais on ne sait pas encore dans quelle mesure les actifs de l’entreprise pourront être récupérés par ses créanciers à l’étranger.

Étant donné que le jugement de mise en liquidation a été pris à Hong Kong, toute saisie des actifs de l’entreprise sur le continent pourrait nécessiter une décision judiciaire distincte dans ce pays. « Les tribunaux [du continent] peuvent refuser de reconnaître ou d’assister les liquidateurs de Hong Kong, a indiqué Jonathan Leitch, du cabinet d’avocats Hogan Lovells. Comme la grande majorité des actifs se trouvent [en Chine continentale], les liquidateurs devront examiner si ces actifs auront une quelconque valeur une fois que les créanciers prioritaires auront été satisfaits. » Pour Zerlina Zeng, analyste crédit chez Creditsights Singapore, citée par l’agence Bloomberg, il est permis de « douter que les créanciers à l’étranger reçoivent des montants substantiels de recouvrement grâce au jugement de liquidation ».

La Chine avait lancé plusieurs séries de sauvetages de son secteur immobilier en péril. Pékin avait annoncé la semaine dernière que ses banques avaient accordé près de 10 000 milliards de yuans (1 400 milliards de dollars) de prêts au secteur l’année dernière. Mais les autorités n’ont pas réussi à empêcher les ventes des biens immobiliers et les prix de continuer à baisser dans de nombreuses villes.

L’État chinois devrait veiller à ce que la décision ne fasse pas boule de neige, estiment les analystes. Il « gérera probablement cette liquidation de manière à ne pas provoquer d’effet de contagion majeur à d’autres secteurs de l’économie », prévoit Shane Oliver, économiste en chef de la société de services financiers AMP. « Pour ceux qui lisent avec anxiété les gros titres d’aujourd’hui […] et s’affolent : la chute d’Evergrande en 2021 n’a pas conduit en Chine à un moment similaire à [la crise financière déclenchée par] Lehman Brothers et la désintégration de sa coquille déjà morte en 2024 ne l’y mènera pas non plus », tempère le cabinet d’analyse China Beige Book dans un message sur X, ex-Twitter.

La descente aux enfers du promoteur chinois depuis 2021 illustre la face cachée d’une spéculation effrénée partagée tant par des investisseurs publics que par des milliers de Chinois, parmi lesquels de nombreuses personnes âgées qui espéraient ainsi préparer leur retraite et qui se retrouvent aujourd’hui flouées et désespérées.

La grande question qui se pose désormais est la possible contagion aux autres promoteurs immobiliers. Certains d’entre eux sont aussi en grande difficulté financière et proches de la faillite. « La mise en liquidation d’Evergrande pourrait accélérer le processus de négociation d’autre promoteurs pour la restructuration de leur dette », souligne John Lam, chef de la China and Hong Kong Property Research dans une note à ses clients. « Les créances sont distribuées de millions de façons différentes à travers l’ensemble du marché financier chinois, rappelle quant à lui Leland Miller, directeur général de la société d’analyse financière China Beige Book, cité par Reuters. La Chine possède un système financier non commercial, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas de crise du type de Lehman. »

Quelles conséquences sur les actifs en Chine ?

Il reste que la confiance dans le secteur immobilier chinois est désormais durablement bousculée. Les dommages subis par les investisseurs sont en effet considérables. « La grande question [que se posent] les investisseurs est qu’ils ne savent rien de ce qui se passera avec les logements invendus », avertit Thomas Rupf, chef économiste pour les investissements en Asie de la VP Bank, cité par l’agence de presse britannique.

Par ailleurs, comment et quels seront les actifs qui seront vendus ? Le tribunal de Hong Kong a nommé le 29 janvier la société de consultants Alvarez & Marsal (A&M) liquidateur officiel d’Evergrande. Sa première mission sera d’étudier avec l’administration du promoteur quelles pourraient être « les propositions de restructuration viables », explique Tiffany Wong, l’une des responsables de A&M, citée le 30 janvier par le Nikkei Asia. « Notre priorité est de voir combien d’activités pourraient être conservées, restructurées et demeurer opérationnelles. »

Le jour de l’annonce à Hong Kong, Le directeur général d’Evergrande Xiao En, aussi connu sous le nom de Shawn Siu, a déclaré au média chinois Caijing que cette mise en liquidation n’empêcherait pas la poursuite des opérations du groupe en Chine et à l’étranger, tout en assurant que les constructions de logements en cours seraient toutes menées à bien. Mais la taille et la complexité d’Evergrande sont telles que sa liquidation pourrait prendre des années. Résoudre la question de la dette du groupe sera à elle seule « un processus très long et ardu », prévient Karl Choi, chef de la China property research de la Bank of America Securities.

Une autre question sera la manière dont la liquidation prononcée à Hong Kong sera mise en œuvre par les autorités de Pékin. En effet, la grande majorité des actifs d’Evergrande se trouvent sur le continent chinois où le système judiciaire est très différent de celui de Hong Kong. Quel sera également l’impact à venir de la liquidation du géant de l’immobilier sur les autres promoteurs ? « Le fait qu’Evergrande a maintenant été mis en liquidation constitue un précédent pour les créanciers étrangers qui recherchent une décision de justice pour la liquidation de promoteurs chinois dont les dettes cumulées qui dépassent 100 milliards de dollars arrivent à échéance cette année », remarque Brock Silvers, directeur général de Kaiyuan Capital, une société de courtage privée basée à Hong Kong.

Mais la seule complexité des problèmes d’Evergrande suscite des doutes sur la suite. « Avec la liquidation d’Evergrande, nous entrons dans des eaux inconnues », craint Kher Sheng Lee, un avocat de Hong Kong, directeur général de l’Asia Pacific et responsable à l’Alternative Investment Management Association, cité par le média japonais. Un liquidateur pourrait prendre le contrôle d’une partie des actifs à l’étranger, mais les conséquences [en Chine] sont tout sauf claires. Ce sera un processus compliqué qui prendra des années et qui laisse de nombreuses questions sans réponse. »

Il reste que l’effondrement de ce géant de l’immobilier, qui assure vouloir poursuivre ses activités en Chine, pourrait avoir des répercussions sur l’économie du pays. Cette décision de justice, prise dans la région chinoise semi-autonome de Hong Kong, peut-elle se concrétiser en Chine continentale, où le groupe est basé ? Non, assure la direction du géant immobilier. Shawn Siu l’affirme : dans la mesure où la filiale hongkongaise est indépendante des activités du groupe en Chine, il fera donc « tout son possible pour sauvegarder la stabilité de ses activités et opérations nationales ». Mais rien n’est moins sûr. Pour Lance Jiang, partenaire en restructuration au sein du cabinet d’avocats Ashurst, cité par Bloomberg, « le marché va être très attentif à ce que les liquidateurs désignés pourront faire et surtout à la question de savoir s’ils seront reconnus par l’une des trois cours suprêmes de Chine ».

Et pour cause : Hong Kong et la Chine continentale ont signé un accord en 2021, permettant la réciprocité des décisions de justice prises dans le territoire, notamment concernant les affaires commerciales. « Sans cette reconnaissance, les liquidateurs n’auront que peu de pouvoirs sur les actifs détenus [par Evergrande] en Chine continentale », insiste Lance Jiang.

C’est en Chine que se trouvent 90 % de ces actifs. Pour tenter de remettre en marche les chantiers alors que des centaines de particuliers attendent toujours que l’appartement qu’ils ont acheté soit terminé, le gouvernement chinois a mis la pression sur les acteurs du BTP, explique le New York Times. « Les gens vont surveiller si oui ou non les droits des créanciers sont respectés », estime Dan Anderson, de la firme Freshfields Bruckhaus Deringer, auprès du Financial Times. « Cela aura des implications à long terme pour l’investissement en Chine », ajoute-t-il, alors que Pékin a toujours besoin des investissements étrangers, déjà mis à mal par les tensions diplomatiques avec Washington.

« Je doute que les créanciers à l’étranger reçoivent un montant de recouvrement substantiel » de cette liquidation, juge pour sa part Zerlina Zeng, analyste crédit chez Creditsights Singapore, citée par l’agence Bloomberg. Si « l’impact macroéconomique peut être contenu », les investisseurs du monde entier surveillent « un effet boule de neige » susceptible de miner durablement leur confiance en Pékin, prévient Gary Ng, économiste chez Natixis SA, interrogé aussi par Bloomberg.

Les inconnues de la justice chinoise

La liquidation prononcée d’Evergrande intervient dans un contexte déjà très tendu ces derniers mois pour le secteur de l’immobilier chinois. Un autre géant local, Country Garden, s’est retrouvé lui aussi en défaut de paiement fin octobre, tandis qu’un troisième grand promoteur, Sunac, a dû trouver un accord pour une restructuration de sa dette.

Selon Shane Oliver, analyste de la société de services financiers AMP, cité par l’AFP, la décision de la justice hongkongaise est « une nouvelle étape » dans la crise de l’immobilier en Chine. Dans un secteur qui ne parvient pas à sortir la tête de l’eau depuis 2021, « la liquidation d’Evergrande est un signe que la Chine est prête à prendre des mesures radicales pour percer la bulle immobilière », analyse un autre spécialiste, Andrew Collier, d’Orient Capital Research, cité par CNN. C’est une bonne chose pour l’économie à long terme. Mais à court terme, ce sera très difficile. »

« Personne ne croit que la situation économique va s’améliorer » après cette liquidation, avertit Garcia Herrero, chef économiste pour l’Asie-Pacifique de la banque d’investissement Natixis, cité par le Washington Post. Evergrande démontre aux investisseurs étrangers combien il est risqué d’investir dans des entités chinoises à Hong Kong. Ceci était clair déjà avant, mais avec cette liquidation qui ne permet aucun accès aux avoir, ce sera d’autant plus clair maintenant. »

En décembre, les principales villes de Chine ont de nouveau enregistré une baisse des prix de l’immobilier sur un mois, selon les chiffres officiels, et ce malgré de nombreux plans des autorités visant à soutenir le secteur. Sur les 70 villes qui composent l’indicateur officiel de référence, 62 étaient ainsi concernées, contre 33 en janvier 2023, signe de la dégradation de la situation. Au total, les banques chinoises ont accordé l’an dernier pour près de 10 000 milliards de yuans (1 186 milliards de dollars) de prêts au secteur immobilier, selon des données récentes fournies par les autorités du pays.

La faillite spectaculaire d’Evergrande a ruiné les économies de milliers de petits épargnants. Mais elle signe en même temps la fin de l’argent facile en Chine. Un signe aussi de la fin probable d’une ère de prospérité dans ce pays désormais englué dans une crise économique inédite depuis plus de quarante ans. Cette mise en liquidation a pour contexte la fin du miracle économique chinois et de l’hypercroissance que la Chine a connu pendant presque quarante ans. L’immobilier en Chine a généré une dette publique et privée colossale qui se chiffre en milliers de milliards de dollars. Une bulle qui menace depuis longtemps d’éclater.

Reste que la liquidation d’Evergrande est l’une des conséquences d’une spéculation déclenchée par la hausse considérable du prix des terrains qui avait généré une vague de constructions démesurée. Aujourd’hui, les logements vides sont tellement nombreux dans le pays qu’ils pourraient héberger des centaines de millions de personnes, avait récemment indiqué un responsable chinois du secteur.

Plus de 90 % des actifs du géant sont situés sur le continent. Or, compte tenu du système légal en Chine, la liquidation peut être entravée aussi longtemps que le voudront les autorités de Pékin. Les tribunaux chinois étant tous contrôlés par le Parti communiste, c’est lui qui décidera seul de l’agenda. Or le moment de la décision n’est pas encore venu, car la Chine commémore à partir du 10 février le Nouvel an lunaire, une fête pendant laquelle des centaines de millions de Chinois retournent dans leurs villes et villages d’origine.

L’impact de cette tragédie sera particulièrement rude pour les travailleurs migrants car le secteur de la construction employait quelque 50 millions de Chinois dont beaucoup se retrouvent aujourd’hui au chômage. « Le contrôle gouvernemental exercé sur le bâtiment peut augmenter encore les doutes et entraver la confiance des consommateurs puisque personne ne peut croire les chiffres, estime mardi James Palmer, rédacteur en chef adjoint de Foreign Policy. Quel que soit le sort d’Evergrande, les investisseurs peuvent entendre les cloches sonner la fin de partie. »

Avec le naufrage d’Evergrande, c’est l’image et le lustre de la Chine dans le monde qui s’effritent encore davantage. Une Chine dont la toute-puissance longtemps incontestée est aujourd’hui remise en cause dans les milieux économiques et financiers en Occident, à l’heure où nombreux sont les investisseurs qui font leurs valises au profit d’autres pays plus sûrs tels que le Vietnam, la Malaisie ou surtout l’Inde.

Par Pierre-Antoine Donnet

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Pierre-Antoine Donnet

Ancien journaliste à l’AFP, Pierre-Antoine Donnet est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages consacrés à la Chine, au Japon, au Tibet, à l’Inde et aux grands défis asiatiques. En 2020, cet ancien correspondant à Pékin a publié « Le leadership mondial en question, L’affrontement entre la Chine et les États-Unis » aux Éditions de l’Aube. Il est aussi l’auteur de « Tibet mort ou vif », paru chez Gallimard en 1990 et réédité en 2019 dans une version mise à jour et augmentée.

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