« Près de trois ans après la fin de notre contrat de travail, il était temps que la partie patronale mette du sien pour conclure une entente de principe. Nous avons fait des avancées, de sorte que nous estimons pouvoir améliorer le quotidien du personnel enseignant de la Commission scolaire Kativik », a déclaré M. Larry Imbeault, président de l’AENQ-CSQ.
Cette entente prévoit notamment l’ajout de ressources pour soutenir les enseignantes et enseignants et aider les élèves en difficulté, tout en améliorant des processus qui y sont liés. On compte également un ajout de congés de maladie en lien avec la réalité du Nord québécois, ainsi qu’une bonification des conditions relatives au logement. Les clauses dites intersectorielles, comme le salaire et le régime de retraite, sont celles négociées par le Front commun en 2015.
La présidente de la FSE-CSQ, Mme Josée Scalabrini, s’est dite satisfaite qu’on en arrive à une entente, mais dénonce que les enseignantes et enseignants aient eu à déployer autant d’efforts pour faire bouger la partie patronale. « Le personnel enseignant du Nord québécois mérite assurément plus d’égards que ce que le gouvernement lui a donné en étirant démesurément les pourparlers. Je l’invite sérieusement à revoir l’ensemble de ses pratiques et à porter une attention particulière aux conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les communautés autochtones du Québec », a-t-elle déclaré.
L’entente de principe sera présentée aux enseignantes et enseignants lors d’assemblées générales qui se tiendront le 6 février prochain. Rappelons que le contrat de travail du personnel enseignant de la Commission scolaire Kativik était échu depuis le 31 mars 2015.
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