En effet, le ministre responsable de ce ministère, Pierre Fitzgibbon, a affirmé cette semaine vouloir le développement optimal des approvisionnements éoliens, en coopération avec l’industrie privée, ce à quoi les syndiqué(e)s lui répondent : nous devons demeurer maîtres chez nous.
« En ce centième anniversaire de naissance de René Lévesque, ne serait-il pas plus productif et payant de poursuivre une véritable nationalisation de l’électricité éolienne pour qu’au Québec, on arrive pleinement à combler nos besoins en énergies renouvelables ? Nous pourrions faire beaucoup plus par l’entremise de notre société d’État pour réaliser nos initiatives de décarbonation et nos projets économiques. Ce serait mieux qu’enrichir seulement des actionnaires de multinationales étrangères », de déclarer le président du secteur Énergie, Dominic Champagne.
Si le ministre Fitzgibbon avait été à la place du ministre René Lévesque, nous n’aurions jamais vu naître Hydro-Québec, un bijou collectif qui fait l’envie de nombreux pays à travers la planète. Les syndicalistes argumentent qu’ici, au Québec, nous sommes capables de produire de l’électricité éolienne et de l’intégrer dans l’offre électrique provinciale.
« René Lévesque a joué d’audace pour le bien de l’ensemble des Québécois et Québécoises, on invite le ministre Fitzgibbon à s’en inspirer », de conclure Dominic Champagne.
Un message, un commentaire ?