Selon nos informations, le gouvernement de François Legault aurait également déposé d’autres plaintes auprès des services de police à la suite de la série de manifestations. Parmi les conditions imposées aux militants arrêtés, il est mentionné dans la promesse de comparaitre qu’il est interdit pour les accusés de se présenter spécifiquement dans les bureaux de comté des députés de la CAQ. Ici, nous sommes en présence d’une tentative d’intimidation politique, une première dans l’histoire moderne des négociations dans le secteur public.
Il va falloir que ce gouvernement se reprenne en main et qu’il mette ses efforts de négociation à la bonne place : aux tables de négociation. On comprend que le gouvernement de la CAQ n’a pas l’appui de la population et se cherche une bouée de sauvetage pour refaire son image, mais ce n’est pas en s’attaquant aux travailleuses et travailleurs de la sorte qu’il va s’attirer la sympathie de la population. C’est en améliorant véritablement et substantiellement tant les conditions de travail et de pratique que les salaires dans les services publics qu’il pourra y arriver.
Un message, un commentaire ?