Considérant la propagation de la COVID-19 qui continue de sévir actuellement au Québec et dont les écoles sont la source de 30 % des éclosions, il est plus que nécessaire de reconnaître l’autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants et de leur accorder une latitude leur permettant de faire du télétravail lorsque cela est possible, par exemple pour les formations données lors des journées pédagogiques. Toutefois, le CSSVDC s’obstine à octroyer un droit de gérance aux établissements scolaires sur son territoire, et ce, bien que le gouvernement ait clairement stipulé qu’il est souhaitable de travailler de la maison pour accomplir les « autres tâches » ne nécessitant pas la présence des élèves dans la mesure du possible et sans nuire à la concertation des équipes.
« Ce qui est recherché par une majorité de nos profs est une reconnaissance de leur autonomie professionnelle quant à l’utilisation pertinente de leur temps de nature personnelle et d’une partie de la tâche en lieu assigné en contexte de pandémie afin d’appliquer les consignes sanitaires du gouvernement. L’autonomie professionnelle n’est pas un privilège mais un droit. Le CSSVDC sous-estime l’engagement des enseignantes et enseignants et nous demandons le respect et la reconnaissance de la part de l’employeur », affirme Alina Laverrière, présidente du SEHY.
Encore mardi, le premier ministre François Legault a réitéré son appel aux entreprises et aux organisations de permettre autant que possible le télétravail afin de casser la deuxième vague de COVID-19 qui déferle sur le Québec. Toujours dans l’objectif de garder nos écoles publiques ouvertes, il est primordial de réduire les contacts qui ne sont pas nécessaires et, de ce fait, d’accorder le télétravail aux enseignantes et enseignants lorsque cela est possible afin de protéger leur santé et leur sécurité ainsi que celles de leurs élèves.
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