La présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau, accueille avec satisfaction les résultats de cette tournée : « C’est un message clair que les membres envoient au comité de négociation et à l’ARQ. Les revendications qui viennent d’être transmises à la direction correspondent aux désirs et aspirations de nos membres. »
Un réel cheminement de carrière pour les membres du SFPQ à l’intérieur de l’ARQ figure en tête de liste des priorités qui ont été entérinées lors des consultations. Les membres du SFPQ réclament aussi l’augmentation à 50 % de la contribution de l’employeur au régime d’assurance vie, maladie et traitement ainsi qu’une meilleure rémunération.
Les demandes salariales, similaires à celles du Front commun, sont de l’ordre de 4,5 % par année, pour une convention collective d’une durée de trois ans. Elles s’expliquent ainsi : 2 % par année pour combler le retard de la rémunération globale de 8,3 %, identifié en novembre 2013 par l’Institut de la statistique du Québec ; une majoration de 2 % supplémentaire pour maintenir la parité salariale avec les autres salariés québécois au cours de la durée de la convention et afin d’assurer une protection contre la hausse du coût de la vie et, enfin, un montant fixe équivalant à 0,5 % du salaire moyen afin que la croissance économique du Québec puisse bénéficier au personnel de l’État.
« Cette priorité devrait permettre de combler le retard salarial de nos membres à l’ARQ par rapport à la rémunération des autres salariés québécois. Elle devrait également permettre d’améliorer leur qualité de vie au travail et les conditions dans lesquelles ils exercent leur profession. Nous souhaitons la mise en place d’une structure salariale attractive et l’application des correctifs nécessaires aux échelles de traitement ainsi que d’autres aspects reliés à la rémunération », explique madame Martineau.
Cotisation spéciale
Lors de la tournée, les membres se sont prononcés à plus de 82 % pour une cotisation spéciale. Ce montant sera perçu durant toute la période de négociation. Il s’agit d’un fonds spécial pour compenser les travailleuses et les travailleurs qui pourraient subir des pertes de revenus si, au moment jugé opportun, les membres décidaient de recourir à des moyens de pression lourds comme des débrayages. « Les membres du SFPQ conviennent ainsi de se donner les moyens d’établir un solide rapport de force dans le cadre de la présente négociation pour le renouvellement de leur convention collective. La puissance de nos négociateurs n’aura d’égale que notre mobilisation et notre solidarité collective », a rappelé Lucie Martineau.