Édition du 19 novembre 2024

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Asie/Proche-Orient

Déclaration internationale de personnes d’origine juive et opposants aux exécutions extrajudiciaires de l’État sioniste

L’exécution répétée des civils palestiniens n’est pas un phénomène nouveau, mais sa prolongation est significative du traitement auquel est soumis le peuple palestinien dans son ensemble. Depuis le mois d’octobre 2015, plus que 200 exécutions ciblées constituent un chiffre sans rapport avec le nombre de morts de civils israéliens.

L’escalade au cours de cette « Intifada » ou soulèvement, fait suite à une série d’assassinats ciblés principalement de jeunes Palestiniens qui participaient à des manifestations contre l’occupation des militaires et des colons. Quand ils sont attaqués par les forces militaires, ils tentent sans doute de se défendre avec des pierres contre des projectiles de gaz lacrymogène à grande vitesse, des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des balles à tir réel.
 
Les dirigeants de l’État d’Israël d’Apartheid d’occupation encouragent les soldats, les colons illégaux et les civils à exécuter tout Palestinien qui peuvent être soupçonnés d’être une menace, même si leurs propres vies ne sont pas en danger. La preuve en est que des attaquants armés de rien d’autre que des ciseaux ou des personnes soupçonnées d’être armés sont tués sans raison, ou laissés sans soins médicaux jusqu’à leur mort, en violation du droit international. À l’occasion, les dirigeants politiques et militaires israéliens affirment le contraire lorsque le niveau d’indignation internationale est élevé, pour tenter d’annuler la protestation dans l’arène géopolitique. Néanmoins, cette politique de massacre est conforme avec la série d’agressions contre les réfugiés de Gaza, dans les guerres infligées au Liban et en Égypte, et avec les massacres de Nakba de 1947 à 1949 par toutes les factions, y compris l’épisode peu connue de l’assassinat de 5 000 Palestiniens qui ont tenté de revenir dans leurs villages à l’époque, ainsi que les exécutions de prisonniers de guerre non armés durant les guerres de 1956 et de 1967. Il s’agit d’un modèle de pratique génocidaire continue connue sous le nom de nettoyage ethnique. Lorsque l’opposition humaniste israélienne dénonce un tel militarisme, elle est même menacée d’assassinat.
 
Les citoyens d’origine juive ou autre s’oppose partout aux fauteurs de guerre qui parlent au nom d’un soi-disant « État juif », et tous ensemble exigeons la fin de ces mises à mort qui a pour but dde soumettre la population et d’empêcher le retour des réfugiés palestiniens. Nous nous souvenons et respectons les valeurs juives et ce que cela signifie d’être ciblés. Nous apprécions la liberté, la justice, l’égalité, la laïcité et la démocratie dans la Terre sainte et dans le monde entier. Voilà pourquoi nous avons besoin de la campagne internationale Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour mettre en œuvre nos exigences, lorsque les Palestiniens sont assassinés sur une base presque quotidienne, pour mettre fin à l’occupation de la Transjordanie et la Bande de Gaza et aussi, pour que cesse le siège du Ghetto de Gaza qui dure depuis 10 années. Nous devons dissoudre le système sioniste d’apartheid pour faire de cette terre un pour tous de vivre dans l’égalité et la paix

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