« Ça craque de partout. Le manque de ressources et le haut taux de roulement sont la réalité trop souvent ignorée des répartiteurs. La méconnaissance du travail et la sous-évaluation salariale des emplois, entre autres, sont des embûches au recrutement et au maintien des personnes en poste », explique Sophie Desmarais, présidente du comité 9-1-1 du SCFP-Québec.
Pour une question d’argent, certaines municipalités vont faire affaire avec du privé ou vouloir élargir leur territoire ce qui force les répartiteurs à couvrir des territoires de plus en plus étendus et rallonge les délais de réponses aux appels 9-1-1. Les regroupements territoriaux et la méconnaissance de ceux-ci nuisent à la fiabilité du service.
« La distance entre les répartiteurs et le lieu de l’urgence amène davantage de problèmes de localisation et d’insatisfactions auprès des appelants. Parfois nos membres doivent aider une victime à identifier où elle se trouve notamment lorsque la localisation ne fonctionne pas. Sans connaître le territoire, cette aide est impossible et un temps précieux est perdu. Pour le bénéfice de la population, il faudrait prioriser que les centres d’appels soient à proximité des territoires desservis », de préciser la présidente du Comité 911.
Cela occasionne une perte de temps phénoménale dans des situations de vie ou de mort. Rappelons le : « personne ne devrait être autorisé à faire du profit sur la sécurité du public » de conclure Sophie Desmarais.
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