La présence massive de l’escouade antiémeute à l’Université de Montréal est à déplorer, selon la FAÉCUM. En effet, la vingtaine d’auto-patrouilles, les autobus nolisés de la STM, et les mini-bus pour l’antiémeute sont une réponse disproportionnée pour la cinquantaine d’étudiants qui tentent de faire respecter leurs votes de grève. Ce climat n’en est pas un favorisant l’apprentissage et va à l’encontre de la tradition de l’Université de Montréal.
De plus, la FAÉCUM déplore le travail actuel de la sécurité de l’Université de Montréal. Bien que la Fédération ne puisse s’opposer aux interventions policières en réponse à des actes criminels, de telles interventions ne doivent pas se substituer au service de sécurité régulier. « La direction de l’Université de Montréal doit amener ses services de sécurité à se ressaisir. » a affirmé Mireille Mercier-Roy.