Marie-José Corriveau, organisatrice au FRAPRU, déclare : « Loin de nous rassurer, les déclarations faites par Mme Maltais, en conférence de presse, le 9 avril, ont accru notre colère. Non seulement la ministre s’obstine-t-elle à défendre le fond de sa réforme, mais elle se sert maintenant d’une hypothétique hausse des prestations des personnes seules à l’aide sociale comme monnaie d’échange pour justifier l’appauvrissement d’autres personnes elles aussi très pauvres ». Le FRAPRU considère que les coupures prévues représentent une violation du droit à un niveau de vie décent, de même qu’à celui à un travail librement consenti. L’organisme est favorable à la mise en place de mesures permettant aux personnes assistées sociales d’intégrer le marché du travail, si la participation de celles-ci est entièrement volontaire et qu’elle débouche sur de véritables emplois décemment rémunérés.
Le FRAPRU continue donc d’exiger le retrait complet de ce projet de règlement. Il réclame plutôt une véritable réforme de la sécurité du revenu garantissant à toutes les personnes un revenu suffisant pour couvrir tous leurs besoins.