Avec une panoplie de lois antisyndicales, le gouvernement Harper mène une attaque frontale contre les droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs. Les droits de se syndiquer, de négocier collectivement, de faire la grève – même de refuser du travail dangereux – sont ciblés dans une campagne d’importer les pires conditions de travail des États américains dites « right to work ».
Nos choix de société ne devraient pas être soumis aux attaques systématiques de celles et ceux qui ne jurent que par le « chacun pour soi ! ». Ce que nous sommes, ce que nous voulons, c’est une société juste, dans laquelle toutes et tous peuvent jouir des bienfaits des services publics accessibles et de qualité.
Notre système de sécurité de revenu à la retraite a besoin d’être amélioré pour permettre à tout le monde de bénéficier d’un revenu de retraite décent.
La justice sociale ne peut être otage, en aucun cas, de la privatisation.
Plus les tarifs augmentent, moins il y a d’oxygène, moins on est capable de respirer ! C’est encore et toujours la justice sociale qui écope quand on hausse les tarifs.
Les femmes : principales victimes des mesures d’austérité.
Il est essentiel de réinvestir dans la protection de l’environnement et du développement durable. Les mesures d’austérité vont à l’encontre de ces objectifs. Les mesures d’austérité vont à l’encontre d’une vision cohérente et concertée de l’exploitation et de la transformation de nos ressources.
Pour réussir à imposer des mesures d’austérité, les gouvernements limitent les droits démocratiques des citoyennes et citoyens. Rien ne sert qu’un élu soit la voix du peuple au parlement s’il n’a pas d’ouïe pour l’entendre.
En 2012, 155 milliards de dollars reposaient à l’abri de l’impôt canadien dans des paradis fiscaux selon le Réseau pour la justice fiscale. Ces sommes auraient rapporté 23,25 G$ au fisc canadien, soit l’équivalent de ce que réclament les provinces au fédéral pour financer la santé et l’éducation.
Au Québec, près de 50 000 familles monoparentales, généralement avec des femmes à leur tête, n’ont pas un revenu suffisant pour combler leurs besoins de base. La richesse, ça se partage.
Pas de développement au détriment des droits des peuples autochtones sur leurs terres, territoires et ressources. Le legs du Canada aux populations autochtones : les pires taux d’échec scolaire, de chômage, de toxicomanie et de suicide.
L’austérité budgétaire ne fera qu’aggraver les conditions sociales et économiques de l’ensemble des travailleurs, particulièrement les travailleuses et travailleurs migrants. Le désengagement des gouvernements fédéral et provincial dans les programmes d’accueil des nouveaux arrivants ouvre la porte aux abus des employeurs.