Annoncée en novembre 2022, la FIPEQ-CSQ procèdera, pour une première fois, à une négociation coordonnée des secteurs des centres de la petite enfance (CPE) et des milieux familiaux régis et subventionnés. L’opportunité s’étant présentée alors que les conventions collectives viennent toutes deux à échéance le 31 mars prochain, la négociation coordonnée des deux secteurs permettra une compréhension globale des enjeux et des solutions à trouver afin d’améliorer les conditions de travail des intervenantes.
Une fois les consultations locales terminées, la FIPEQ-CSQ s’affairera à rédiger ses cahiers de demandes syndicales pour les deux secteurs. Les demandes seront officiellement déposées ce printemps suivant l’échéance des conventions collectives.
Citations
« La récente poussée inflationniste et la pénurie grandissante d’intervenantes dans notre réseau accentuent le besoin de poursuivre le rattrapage salarial et d’améliorer les conditions de ces dernières. Il faut absolument que le gouvernement se concentre à trouver et appliquer des solutions à long terme aux enjeux de pénurie de places et de main-d’œuvre. Au-delà d’attirer de nouvelles personnes, il faut s’assurer que les conditions soient en place pour que celles-ci décident de rester dans le réseau et non le quitter, car le contexte est trop difficile, comme ce que l’on voit présentement partout au Québec », confirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
« Maintenant que l’on a débuté un rattrapage salarial hautement nécessaire lors de la dernière négociation, on doit poursuivre les efforts afin de continuer d’améliorer les conditions de travail des responsables en milieu familial régi et subventionné. Le contexte inflationniste et la pression causée par la hausse du coût du panier d’épicerie pèsent très lourd sur le quotidien des RSE pour qui les subventions ne suivent pas du tout la flambée des prix des aliments », rappelle Marlène Carbonneau, présidente de l’ADIM Estrie.
« Les éducatrices dans notre réseau subissent d’énormes pressions en lien avec la surcharge du travail et des conditions difficiles qui en découlent. La charge de travail continue d’augmenter sans cesse, sans que les ressources financières et humaines n’augmentent », confirme Arianne Pomerleau, présidente du SIPEE.
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