Par ailleurs, la présidente de la CSN, Caroline Senneville, s’inquiète de l’absence de mesures pour favoriser la francisation au travail dans l’annonce faite par le premier ministre. Pour la confédération, le gouvernement doit mettre en place des mesures obligeant la francisation en milieu et sur les heures de travail. La centrale estime que la contribution et l’implication des employeurs sont essentielles.
« Il va falloir que l’on se donne les conditions gagnantes pour réussir la francisation des nouvelles et des nouveaux arrivants, c’est une question d’égalité des chances », ajoute la présidente de la CSN.
D’après Caroline Senneville, l’intégration ne doit pas s’arrêter à la langue. « Ce qui me préoccupe, c’est aussi la façon dont on accueille les immigrantes et les immigrants une fois que ces personnes sont au Québec. De quelles conditions de travail vont-elles bénéficier ? Une fois ici, vont-elles trouver des places en garderie ? Un logement ? » a-t-elle encore soulevé.
La CSN souligne également que le gouvernement demeure toujours vague en ce qui concerne les travailleurs étrangers temporaires (TET), un sujet qui préoccupe grandement la centrale.
« Les travailleuses et les travailleurs étrangers temporaires sont majoritairement aux prises avec des permis de travail fermés qui les menottent à leur employeur et qui font d’eux les seuls employé-es à ne pas avoir la liberté de choisir pour qui ils vont travailler », conclut Caroline Senneville.
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