« Prétendre ne pas avoir eu vent du dépôt d’une demande d’accréditation est inconciliable avec l’empressement de la corporation des HEC de mettre ces personnes à la porte. L’employeur nous indique que c’est à la suite du bilan déficitaire du 30 avril que la décision a été prise. Nous avons plusieurs raisons de douter. J’espère que ce n’est pas ce type de gestion qui est enseigné aux HEC », de dire Martin Larose, conseiller syndical du SCFP.
La trame factuelle démontre clairement que la corporation des HEC était en réflexion depuis des mois et s’orientait vers une attrition de postes et non des licenciements. Or, la corporation des HEC prétend que suivant le dépôt des états financiers, en 2 jours, elle aurait pris cette décision drastique, et ce, juste avant la réception de la demande d’accréditation.
« Ces salarié.es avaient un travail qu’ils et elles aimaient et avaient acquis des conditions de travail qu’ils ne retrouveront probablement pas ailleurs. Plusieurs avaient pris des engagements financiers par la garantie de leur supérieur qu’ils conserveraient leurs emplois malgré la venue d’un déficit budgétaire. Ils se sentent trahis par un employeur qui sacrifie ses employés au profit d’agence de sécurité et d’entretien ménager du secteur privé », de dénoncer Martin Larose.
Dans un récent budget, les chiffres sont clairs, la corporation des HEC fait des économies négligeables alors que la conséquence sur ces mères et ces pères de famille est énorme. Ils ont choisi la voie de la facilité en sacrifiant ces travailleurs qui ont voulu se syndiquer pour améliorer leur sort.
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