« Il est clair que, tout comme dans le dossier des chemins de fer, les associations patronales semblent avoir trouvé la solution à leur stratégie de négociation en s’assoyant sur leurs deux mains et en présentant des offres irrecevables en sachant très bien que le gouvernement fédéral finirait par intervenir. Une bien triste manière de sous-traiter une négociation. », déclare la présidente de la FTQ Magali Picard.
« Ce qui est d’autant plus honteux, c’est que dans le cas du port de Montréal, l’association patronale refuse de se présenter à la table de négociation et ne répond même pas aux appels à la négociation faits par le syndicat des débardeurs. », ajoute la présidente.
Il faut également dénoncer le mépris de l’employeur qui, dans le cas du port de Québec, a mis à la rue les travailleurs et les travailleuses depuis maintenant plus de 2 ans, tout en maintenant ses opérations grâce à l’emploi de « scab ». « Force est de constater que les employeurs de ce secteur d’activité n’ont aucune morale. Il était vraiment temps que le gouvernement fédéral adopte une loi anti-briseur de grève, qui malheureusement ne sera effective qu’à l’été 2025. », conclut la présidente Magali Picard.
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