Les préavis ont été remis huit heures après le préavis de grève de 72 heures du STTP.
« Notre objectif demeure des conventions collectives négociées qui renforcent la pérennité du service postal public et apportent des solutions aux problèmes que nos membres vivent au quotidien, explique Jan Simpson, présidente nationale du STTP. Postes Canada pourrait concrétiser cette vision sans arrêt de travail, mais à cette fin, elle doit s’asseoir à la table de négociation pour résoudre nos problèmes, qu’ils soient récents ou de longue date. »
Le STTP et Postes Canada sont en négociation depuis près d’un an. Le Syndicat demande une rémunération équitable, des conditions de travail sécuritaires, le droit des travailleurs et travailleuses - d’aujourd’hui et de demain - de prendre leur retraite dans la dignité, ainsi que l’ajout de nouveaux services postaux publics.
« Les travailleuses et travailleurs des postes représentent Postes Canada, et la population leur fait confiance. Nous sommes fiers d’être au service de nos collectivités et nous voulons continuer à faire le métier qui nous passionne », ajoute Mme Simpson.
Cette ronde de négociation a été difficile et complexe. Les équipes de négociation ont été confrontées à de nouveaux défis causés par la transformation du travail postal qui affecte grandement les travailleurs et travailleuses des postes.
« Nous ne négocions pas seulement pour nos membres ; nous le faisons aussi pour la population et l’ensemble des travailleurs et travailleuses. Trop de gens ont pris du retard sur le plan salarial au cours des dernières années, alors que la rémunération des membres de la haute direction ne cesse d’augmenter, souligne Mme Simpson. Lorsque les travailleuses et travailleurs syndiqués réalisent des gains, c’est toute la population qui en bénéficie. Le STTP est résolu à négocier les meilleures conventions collectives pour ses membres tout en protégeant le précieux service postal public tant apprécié de la population », conclut la présidente nationale.
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