Gérer avec le gros bon sens
Pour la Centrale et sa fédération, on ne peut réclamer de meilleures conditions de vie et de soins dans les CHSLD sans aborder sérieusement la question de l’accessibilité et du financement public. Dans l’avis soumis à la Commission, il est démontré qu’on ne peut reconnaître l’alourdissement et la complexification de l’état de santé des résidents en CHSLD et, du même coup, démanteler les équipes professionnelles de soins. Les orientations et les pistes de solution qui devaient guider la création de milieux de vie de qualité pour les personnes en CHSLD n’ont certes pas été concluantes. Les mauvaises habitudes de gestion ne sont pas étrangères à cet échec.
Nos recommandations
« Ce n’est pas d’hier que les professionnelles et professionnels en soins veulent assurer une véritable qualité de services. On peut y arriver ! Il suffit que l’offre de services en CHSLD réponde vraiment aux besoins, que les ratios de professionnelles et professionnels soient adéquats sur tous les quarts de travail, et qu’enfin le jugement clinique et l’autonomie professionnelle soient respectés », assure Claire Montour, présidente de la FSQ-CSQ.
« Nous sommes à même de le constater, les mesures coercitives telles les pénalités financières, les fermetures de lits ou l’abolition de postes d’infirmières ne sont nullement des moteurs de qualité de soins et de vie en CHSLD. Il faut, au contraire, envisager leur financement dans une perspective sociale globale. C’est pourquoi la CSQ ne cesse de réclamer un sommet sur la fiscalité afin de financer adéquatement nos services publics », conclut Mme Chabot.
Pour consulter l’avis de la CSQ et de la FSQ-CSQ, allez au : http://www.lacsq.org/fileadmin/user_upload/csq/documents/documentation/avis_memoires/2013-2014/D12533.pdf