La présidente syndicale a réitéré qu’il est du devoir de l’employeur de mettre en place rapidement des solutions. « Les conditions de travail ne cessent de se détériorer depuis le mois de mai et nos membres sont surchargées et épuisées », a indiqué madame Lajoie. « Plusieurs professionnelles en soins sont en arrêt de travail et 14 personnes ont quitté leur emploi dans un seul CHSLD pour aller travailler dans d’autres centres d’activités. Certaines ont carrément quitté la profession en raison des mauvaises conditions de travail », a ajouté la présidente.
Le syndicat déplore que les professionnelles en soins doivent elles-mêmes prendre sur leurs épaules de pallier la pénurie de main-d’œuvre. Le manque d’infirmières, d’infirmières auxiliaires et de préposé-e-s aux bénéficiaires font qu’elles se retrouvent souvent à occuper plusieurs fonctions pour répondre aux besoins des patient-e-s. Elles se retrouvent également à faire des heures supplémentaires obligatoires et à devoir changer leur horaire à la dernière minute. Le syndicat est préoccupé par la qualité et la sécurité des soins qui sont offerts, puisque les professionnelles en soins travaillent régulièrement avec la moitié des effectifs. Une situation qu’il juge inacceptable.
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