« Traffic d’influence, ce sont les mots utilisés par le témoin George Dick à la CEIC pour décrire ce que le collecteur de fonds du PLQ et ami de Jean Charest, Marc Bibeau, faisait auprès des firmes de Génie-conseil. Que faut-il de plus pour inviter la question qui est dans la tête de milliers de Québécois : qu’est-ce qu’on attend pour aller plus loin et interroger les chefs de partis de cette époque ? », demande M. Khadir, qui a été le premier en 2010 à poser des questions sur Marc Bibeau.
Rappelant que des centaines de milliers de Québécois-es ont revendiqué une commission d’enquête, Amir Khadir estime que la CEIC ne peut pas décevoir. « Si à la fin de tout ça on n’a que de menus larcins, des petits poissons, des exécutants-es et des boucs émissaires, il y a un problème. Nous n’en sommes plus à s’attarder aux Nathalie Normandeau et aux Guy Chevrette », considère M. Khadir.
Pour Québec solidaire, la commission Charbonneau a clairement démontré qu’un système de corruption si bien organisé ne pouvait que répondre à des commandes politiques en haut lieu. « Le PLQ et le PQ ont gagné des élections avec de l’argent sale et ont pu imposer à la province les orientations de leurs bailleurs de fonds. Voilà pourquoi le premier ministre Philippe Couillard doit prouver hors de tout doute que les choses ont changé au Québec en mettant fin à des projets commandés comme La Romaine et les minicentrales qui nous feront perdre des centaines de millions de dollars », de conclure M. Khadir.
