Le colloque aura lieu au Centre St-Pierre, salle 1205.
La journée se terminera par un 5 à 7 pour célébrer le lancement du livre.
Programme du colloque « Retour sur un printemps en rouge et noir »
10h30 - accueil-mot de bienvenue
Premier panel : La démocratie en question
10h45-11h - L’histoire des grandes organisations étudiantes (Arnaud Theurillat-Cloutier)
11h-11h15 - Actions et mobilisations en 2012 (Marc-André Cyr)
11h15-11h30 - La démocratie étudiante (Maxime Roy-Allard)
11h30-11h45 - L’expérience féministe du Comité-femmes GGI de l’UQAM (Gabrielle Desrosiers, Vanessa L’ecuyer)
11h45-12h15 - Discussion
Pause - lunch [12h30-13h30]
Deuxième panel - Expressions de la grève et de la lutte populaire
13h30-13h45 - Casseroles et assemblées populaires (Marie-Lise Drapeau-Bisson)
13h45-14h - Médias sociaux et mobilisation (Geneviève Côté)
14h-14h15 - L’art en lutte (Marie-Claude G. Olivier)
14h15-14h30 - La grève en vers et en prose (Rachel Nadon)
14h30-15h - Discussion
Pause café - 15 minutes
Troisième panel - Réactions institutionnelles
15h15-15h30 - Les partis politiques face à la grève (David Sanschagrin)
15h30-15h45 - La répression judiciaire et législative durant la grève (Émilie E. Joly)
15h45-16h - Répression policière et autorépression (David L’ecuyer)
16h-16h30 - Discussion
16h30 - Mot de cloture
17h - Lancement de l’ouvrage collectif Un printemps en rouge et noir. Regards croisés sur la grève étudiante de 2012 (Écosociété)
À propos du livre :
http://www.ecosociete.org/t181.php
Au printemps 2012, le Québec a été le théâtre d’un conflit social d’une ampleur inédite. « La grève est étudiante, la lutte est populaire ! » clamait alors la rue bondée de gens de tous les horizons. Comment rendre compte d’un tel événement ? Quels ont été les ressorts et les effets de la mobilisation ? Cet ouvrage collectif, dans lequel chaque texte est le fruit d’une collaboration entre des étudiant-e-s et des enseignant-e-s, analyse de façon rigoureuse divers aspects du Printemps érable.
Les auteur-e-s abordent de nombreux sujets : des origines du syndicalisme étudiant aux manifestations de casseroles et aux Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ), en passant par les modes de fonctionnement de la démocratie étudiante, les enjeux féministes, les réactions des partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la littérature et de l’art ainsi que la répression judiciaire et policière.
Alliant analyse de discours, entretiens semi-dirigés et observation participante, ce livre offre de multiples clés pour comprendre la dynamique du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire ou d’échec, il souligne l’incroyable éveil politique qu’aura représenté ce conflit social pour toute une génération.
Tel un rhizome, la lutte ne peut ressurgir que là où l’on ne l’attend pas. Comme nous le rappelle un vers publié dans Fermaille, revue de poésie créée par et pour la grève, « chaque saison [a] sa propre forme de résistance ».
Avec des textes de Andrée Bourbeau, Geneviève Côté, Marc-André Cyr, Philippe de Grosbois, Martine Delvaux, Gabrielle Desrosiers, Marie-Lise Drapeau-Bisson, Véronique Fortin, Marie-Claude G. Olivier, Alain-G. Gagnon, Elsa Galerand, Émilie Joly, Benoît Lacoursière, Michel Lacroix, Ève Lamoureux, Vanessa L’écuyer, David L’Écuyer, Alexandre Leduc, Lucie Lemonde, Rachel Nadon, Olivier Parenteau, Jacinthe Poisson, Maxime Roy-Allard, David Sanschagrin, Alain Savard et Arnaud Theurillat-Cloutier.