Édition du 18 février 2025

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Planète

Ce que nous sommes tous en train de perdre

De la guerre des classes à l’extermination du Vivant

Alors que la Californie brûle comme jamais, que Donald Trump, avant même son intronisation à la présidence des États-Unis, joue au RISK avec le monde en compagnie de son acolyte Elon Musk, pour le plus grand plaisir de leur classe d’oligarques, que les propriétaires des médias et plateformes d’information invoquent la « liberté d’expression »
pour ouvrir leurs portes à la « liberté de mentir » à grande échelle, Michel Jetté fait un bilan de 2024 et des actions/inactions de l’humanité. Dernier coup de gueule de 2024, en ce début de 2025…

Tiré du PressMob édition écrite de GMob
https://www.groupmobilisation.com/_files/ugd/bf4f35_d7037ff684ae40dc8ab93e71c4c69cac.pdf
PressMob édition écrite
Vol. 6, no 1, 10 janvier 2025

Dans le contexte de l’urgence face à la crise planétaire, de tragiques échecs se sont déroulés en 2024, particulièrement lors du sommet sur la pollution plastique, de la COP 16 sur la biodiversité, de la COP 29 sur les changements climatiques et de la conférence de l’ONU contre la désertification. Pour nous aider à comprendre, commençons par un flashback.

Lors de l’émission de Tout le monde en parle du 4 décembre 2022 (3 jours avant la COP 15 à Montréal), le ministre de l’Environnement et Changement climatique Canada Steven Guilbeault nous apprenait, après avoir lu une étude récente (sans mentionner sa provenance), que le réchauffement global annoncé n’était pas si alarmant. Une augmentation, par rapport à l’ère préindustrielle, de « seulement » 1,7 à 2,4 degrés, plutôt que les 5 degrés Celsius annoncés d’ici 2100, avait de quoi nous rassurer.

Ce que Guilbeault ne nous avait pas dit, c’est que ces hypothèses font partie des scénarios les plus optimistes. En fait, l’Agence internationale de l’énergie, qui avançait l’optimiste 1,8 degré, se basait sur l’hypothèse selon laquelle toutes les promesses à court terme (grosso modo, les cibles de réduction fixées pour 2030) et toutes les promesses de neutralité carbone (dans la plupart des cas, en 2050) seraient respectées. Cette étude prenait aussi en compte les promesses de réduction du méthane, cet autre gaz à effet de serre (GES) plus puissant que le CO2 dont on parle moins souvent. Pour ce qui est du 2,4 degrés, le Climate Action Tracker (CAT), un organisme allemand à but non lucratif, arrivait à ce résultat parce qu’il ne se basait que sur les cibles de 2030, considérant que celles de 2050 étaient trop lointaines. Autrement dit, Guilbeault nous exposait les scénarios les plus optimistes.

Force est de constater qu’aucune de ces prévisions n’est en train de se réaliser. Pire, nous venons de traverser une première fois le 1,5 degré de réchauffement global dont l’atteinte était prévue entre 2030-35.

Mais revenons à notre flashback : d’aucune façon, Steven Guilbeault n’a osé aborder l’autre scénario sur lequel l’humanité est alignée, celui que l’on nommait il n’y a pas si longtemps : B.A.U. (Business as Usual).

En affirmant que : « oui ça va se réchauffer, mais pas aussi vite qu’on le pensait », il occultait qu’en 2022, avec seulement une augmentation de 1,1 degré Celsius, ce sont des segments de continents qui partaient en fumée et que des sécheresses historiques tuaient des populations fragilisées autour de la planète. Le Stockholm Resilience Centre affirmait que 6 des 9 limites planétaires considérées comme critiques sont atteintes, ce qui a le potentiel de résulter en un emballement irréversible du climat dans les prochaines années. Et, bien sûr, ce réchauffement amplifie la destruction des habitats naturels que nous avons déjà massacrés. Pour citer l’astrophysicien Aurélien Barreau : nous avons perdu 65% des forêts depuis mille ans, 65% des grands mammifères depuis 30 ans, et 65% des insectes depuis 10 ans… et ça va en empirant.

Reconnaître qu’il y a une crise climatique qui accentue et accélère la destruction de la biodiversité ne suffit pas. Si on ne reconnaît pas l’ampleur et la vitesse de la crise, des mesures inadaptées seront mises en place qui contribueront aux risques d’effondrement de nos écosystèmes, de la biodiversité et des conditions essentielles au maintien de la vie. Nous ne pourrons revenir en arrière une fois que des systèmes naturels complexes auront changé d’état. Le droit à l’erreur n’existe tout simplement pas… Et ça, l’écologiste Steven Guilbeault le sait très bien.

Aussi, c’est avec le regard ébahi et la mâchoire décrochée que nous avons vu la COP 15 sur la biodiversité se terminer avec des « hourras » et la conclusion du ministre Guilbeault qu’il s’agissait d’une entente historique pour protéger la biodiversité : on va protéger 30% des terres, des océans, et on va saupoudrer des milliards aux pays les plus pauvres qui sont plus lourdement impactés par la crise de la biodiversité.

Encore une fois, c’est le modèle comptable qui gagne, les forces du marché prévalent. Que signifient 30%  ? De quels habitats parle-t-on  ? Et veut-on nous faire croire que continuer à exploiter 70% des terres et des océans avec le modèle business as usual n’affectera pas le 30% des espèces « chanceuses » protégées, comme si tous ces processus biologiques complexes n’étaient pas interreliés  ?

Rappelons-nous que nos émissions mondiales de CO2 atteignent toujours des niveaux record pratiquement chaque année, car, entre autres, les signataires de l’accord de Paris sont loin d’avoir respecté leurs engagements de réduction des GES. Vous voyez le rafistolage débridé qu’on nous sert afin de nous rassurer ?

Voici maintenant l’un des pires résultats du déni morbide de la crise systémique globale de la part de nos leaders : étant le plus grand puits de carbone de la planète, les océans subissent un choc écosystémique qui met en danger un nombre effarant d’espèces. Sans parler du fait que certaines études mentionnent que leur capacité à capter notre CO2 s’amenuise dangereusement au point où certains endroits deviennent des émetteurs de CO2 qui s’ajoutent aux émissions que nous continuons à cracher massivement dans l’atmosphère. N’oublions jamais que si les océans meurent, nous mourons, et actuellement la vie périclite dans le grand bleu à une vitesse que les scientifiques n’ont jamais vue. Mais soyez rassurés : Steven Guilbeault nous a dit qu’avec le niveau actuel de CO2 dans l’atmosphère, nous allons nous limiter à une augmentation de 1,7 °C et sauver 30% de nos océans…
N’êtes-vous pas tannés qu’on vous prenne pour des valises vertes ?
Fin du flashback.


La COP sur la biodiversité de 2024 est tout aussi pathétique, tout comme la COP 29, le sommet sur la pollution plastique et la conférence de l’ONU contre la désertification qui sont tous annoncés comme des échecs.

Cela confirme que la réelle tragédie en marche provient des hautes sphères de notre civilisation ; de puissances économiques qui maintiennent les blocages tant économiques, informationnels, politiques et sociétaux qui entraînent non seulement nos sociétés, mais le vivant au complet dans l’abîme de la catastrophe planétaire.

Les COP

Les nations s’entêtent toujours à régler un problème d’envergure existentielle avec les mêmes outils économiques qui provoquent justement ce problème qui se nomme aussi effondrement du vivant.

Les COP nous indiquent aussi que le vivant est toujours perçu avant tout comme une externalité ou une ressource que l’économie-monde a besoin pour que son modèle business as usual puisse subsister.

Comme nous l’avons déjà rapporté, l’article 3, alinéa 5 de la convention-cadre régissant les COP nous dévoile de façon spectaculaire le processus de blocage mortifère qui empêche toute transformation urgente afin de sauver le vivant. Il mentionne que les accords ne peuvent prendre aucune mesure, même unilatérale à l’échelle d’un pays, en faveur du climat qui pourrait contrarier le développement du commerce international, donc contrarier la poursuite de l’objectif de croissance économique (les profits à tout prix). Vous avez bien lu : les ententes finales prises lors des COP n’ont pas le droit de s’attaquer aux causes du problème, car leurs règlements l’interdisent tout simplement.

Pas étonnant de voir ces dernières années les puissants de ce monde organiser ces COP, et d’entendre lors de la COP 29, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, qui est aussi un magnat du pétrole, dire que le pétrole est « un cadeau de Dieu ».

N’ayons pas peur de regarder les choses telles qu’elles sont : les acteurs les plus puissants de l’économie-monde, donc de l’histoire de l’humanité, feront tout en leur pouvoir afin de continuer à avoir un accès sans restrictions aux ressources de la planète dans le but de maintenir leur modèle d’affaires suicidaire. Et les politiciens tels que Guilbeault exposent lamentablement leur impuissance face aux menaces financières, leur impuissance ou… leur adhésion au modèle. Vous comprenez maintenant pourquoi ce pouvoir économique tyrannique doit être stoppé maintenant : ce n’est rien de moins qu’une question de vie ou de mort.

Vouloir stopper le déclin massif des espèces, la 6ᵉ grande extinction de la vie sur Terre, exige des transformations radicales de notre rapport à la vie. Ce qui signifie que l’économie va devoir être mise en phase avec le vivant, que tout projet, tant micro que macroéconomique, devra tenir compte de l’équilibre des systèmes, des habitats qui soutiennent ce vivant, incluant nous-mêmes.

Cela peut se faire, mais à une condition : abolir en premier lieu cette règle destructrice qui mentionne que l’objectif fondamental d’une entreprise est de réaliser des profits, peu importe le prix à payer, et la remplacer par une valeur cardinale sociétale universelle : la vie au-dessus de tout considérant. Donc, l’économique au service du vivant, et que l’argent retrouve sa fonction originale comme flux d’échange et non d’accumulation à l’infini.

Actuellement, les forces économiques et politiques sont des processus suicidaires. Nous devons donc reconnaître que nous avons affaire à des groupes d’individus, des groupes d’actionnaires privés ainsi que des États et leurs alliés politiques (dont beaucoup proviennent de ces sphères économiques) qui sont devenus des experts à justifier le modèle d’affaires dominant afin de continuer à faire tourner l’économie dans le but d’engranger profits et fortunes encore un certain temps, à la manière d’une roulette russe qui n’a pas encore craché sa balle fatale.

Représentant moins de 1% de la population globale, ces milliardaires, qui détiennent pratiquement tous les leviers de pouvoir en train de nous faire plonger dans l’abysse de l’effondrement, croient (tels des fanatiques) que les données les plus rassurantes justifient leurs activités morbides, bien que les faits démontrent qu’ils sont en train d’exterminer la vie à un rythme jamais vu sur la planète.

Nous devons réaliser, de toute urgence, qu’il y a dans notre espèce une masse critique de sapiens, d’humains, qui ont développé un comportement déviant à travers l’idéologie de l’accumulation à l’infini. Étant aux commandes de l’économie-monde, c’est l’espèce humaine et tout le vivant au complet qu’ils mettent en danger. Ils sont présentement hors de contrôle et entraînent le vivant dans son entier dans leur folie destructrice.

Nous sommes passés d’une guerre des classes à une guerre contre le vivant qui n’est rien de moins qu’une guerre d’extermination menée par cette petite minorité obsédée par l’accumulation de richesses et pouvoirs, des comportements dignes des pires diagnostics de trouble obsessionnel compulsif.

Le plus terrifiant, c’est que ces « banquiers-actionnaires-spéculateurs-PDG », ces économistes fous de la secte du libre marché, ces prédateurs du vivant, croient en leurs lubies rassurantes grâce à des pirouettes psychologiques que certains nomment, entre autres, « biais cognitifs ».

Comme le mentionne l’économiste Jacques Généreux, parlant de la stupidité de nos élites : « Plus on a une éducation élevée, un entraînement à la réflexion et à la
discussion qui créent des habiletés intellectuelles, plus on est capable de s’ancrer dans l’erreur et la bêtise parce qu’on est capable de développer toutes les capacités de notre cerveau pour apporter les justifications à nos erreurs et aux démentis qui nous sont adressés afin de confirmer ce que nous voulons entendre ». Autrement dit : on ne retient que ce qui va dans la direction de nos intérêts et profits.

Pensez juste aux pétrolières qui ont bâti leurs argumentaires pour nier le réchauffement planétaire, nous faisant perdre les 30 dernières années les plus cruciales pour l’humanité pour contrer la catastrophe climatique. Pensez à Guilbeault, utilisant, lui, le biais de confirmation afin d’accréditer son message d’un scénario rassurant, en ne tenant que partiellement compte des données scientifiques disponibles, malgré la possibilité de conséquences terribles. Voilà une partie de la nature humaine que nous ne pouvons plus occulter.

Le système économique prédateur a fini par justifier et croire en ses propres fantasmes qui engendrent cette extermination du vivant. Nous avons deux siècles de preuves accumulées devant nos yeux  ! Impossible de nier particulièrement les 30 dernières années qui ont vu disparaître tant d’espèces animales ainsi que l’état stable de notre climat au point où les scientifiques parlent d’annihilation du vivant.

Alors, réalisons que l’économie sous sa forme actuelle nous tue. Que pour changer quoi que ce soit, nous devons nous attaquer directement aux processus de verrouillage, c’est-à-dire briser le lien qui cimente les hautes sphères de nos gouvernements avec les acteurs économiques les plus dangereux qui gangrènent toute transformation urgente.

Tant que les institutions internationales n’auront pas sonné le tocsin de l’urgence planétaire actuelle, tant que les nations de ce monde ne se mobiliseront pas définitivement face aux puissances économiques prédatrices, la Vie sur Terre va continuer à s’effondrer sous la forme d’une extinction massive qui a déjà débuté. 

Face à l’horreur qui se développe à l’horizon, face au peu de temps qui reste, nous devons prendre acte qu’il faut regarder le monstre dans les yeux.

Rappelons que nous sommes face à des forces qui, à l’échelle de la planète, détruisent en ce moment même les conditions qui nous maintiennent en vie. Face au défi mondial titanesque, il ne nous reste que peu d’outils. Pourtant, un de ces leviers a le potentiel de déclencher à la vitesse requise les actions si urgentes, si cruciales : nous devons pousser, contraindre nos gouvernements à sauver non seulement le Vivant, mais aussi notre société et toutes nos institutions qui ont créé ces filets de protections sociales garantissant bien-être, sécurité et protection aux générations présentes et futures, c.-à-d. nos services publics.

Ce sont ces institutions qui peuvent être les remparts face aux chocs sociétaux inévitables qui sont en marche. Il faut les sortir de la logique du marché et de la recherche du profit. Leur renforcement doit être démocratique et se faire maintenant, et non passer sous la houlette de « top guns » ou de nominations intéressées qui ne rendent de compte à personne.

Cet acte de conscience va au-delà de nos considérations quotidiennes. Il nous ramène au concept de citoyenneté et de protection de notre communauté tant locale que globale. Il annonce que toutes les mesures, même contraignantes, mêmes douloureuses pour certains, mesures qui sauront éliminer le système économique prédateur actuel tout en protégeant les populations, seront activées par une nouvelle architecture sociale, un renforcement radical de nos institutions qui, j’insiste sur ce point, sont seules à avoir la capacité (pour l’instant) à répondre à la crise planétaire avec le peu de temps qu’il nous reste. Nous savons comment faire cette révolution et l’appliquer de toute urgence.
Si la vraie révolution est celle de nos valeurs fondamentales, alors nous savons que la nouvelle économie sera celle du vivant. En réalité, ceci n’est pas quelque chose de nouveau ni de si révolutionnaire : ce qui est révolutionnaire, c’est la vitesse à laquelle nous sommes à exterminer la vie. Nous rendons révolu ce qui nous maintient nous-mêmes en vie : une authentique révolution suicidaire engendrée par un cerveau humain dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure de son potentiel d’illusion et de destruction. La maxime « Connais-toi toi-même » inscrite sur le temple d’Apollon à Delphes nous avertit que cette prochaine révolution, la plus cruciale, ne pourra se faire que si nous prenons conscience de ces mécanismes destructeurs qui habitent chaque être humain, peu importe la classe sociale à laquelle il appartient ; ce qui signifie que l’on doit agir maintenant pour réguler ces comportements malgré les perturbations profondes qui seront engendrées.
Cette mobilisation n’aura de sens que si elle est guidée par une autre révolution : celle de nos valeurs les plus fondamentales qui reconnaît que toute action humaine doit être assujettie à l’équilibre du vivant.

Alors, vous dites-vous, très bien, mais la population ne suivra pas. Je vous dis qu’il y aura toujours une partie de la population qui aura des comportements irrationnels, et que cela est certainement la composante la plus complexe de la crise… et que nous aurons donc à renouer, qu’on le veuille ou non, avec la beauté de la contrainte  ! C’est notre lot en tant qu’humanité. Et pourtant…

Si la toute première action, le tout premier acte, était de ne rien faire…

Bien sûr, il n’est pas question d’indifférence ou de léthargie, mais bien d’action passive, c’est-à-dire de refuser, en tant qu’individu ou collectivité, de continuer sur la voie qui nous mène au précipice : le business as usual. Par un acte de conscience, devenir sobre. Réduire nos activités, notre consommation, révolutionner notre rapport au travail et à la vie afin de laisser le moins d’empreinte possible. Une forme de discipline joyeuse, un stoïcisme entendu qui mettra de l’avant une toute nouvelle relation avec le vivant et donc avec le social. S’occuper avant tout de ce qui vit, éradiquer cette souffrance que nous infligeons tant aux êtres humains que non-humains. Cela serait une première étape qui ébranlerait les colonnes du temple de l’économie-monde. Cela enverrait le signal qu’il n’est pas seulement question d’un changement cosmétique, mais bien d’une révolution, d’un changement de paradigme profond qui dicterait la suite.

Ces changements radicaux doivent s’appliquer de toute urgence. Ils nous amènent à refuser cette vie d’obscène consommation. Commencer par se sevrer de la futilité de ce monde laid et clinquant, infantilisé, débilitant avec son cortège d’objets et de travail insignifiant, de burnout et de souffrances sociales sans fin. Comprendre ce qui a fait de nous des êtres apitoyés, frustrés, qui se soulagent par une consommation morbide, une déconnexion du monde réel qui mène à des violences génocidaires. Briser à grands coups cette cage de verre de l’individualisme, cet individualisme qui est le maillon que les dominants ont tenté de souder définitivement, mais qui demeure fragile, car il se brise par un acte de volonté. Vivre avec peu, en harmonie avec le vivant. Retrouver la dignité de la sobriété du partage qui est la manifestation d’un amour pour la vie… de toute vie.
Voilà les conditions pour déclencher cette unique révolution.

Nous n’avons plus le choix, car nous sommes en train de tout perdre.

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