Le document expose clairement que la Ville de Drummondville a pris la décision de ne pas opérer la caserne du secteur Saint-Nicéphore, entre minuit et 7h, qui couvre 33% du périmètre urbain. Durant cette période, les appels d’urgence doivent être desservis uniquement à partir de la caserne située sur la rue Cockburn à Drummondville.
« Les conséquences directes de cette décision font en sorte que le temps d’intervention est doublé. La population est-elle au courant de cette conséquence importante ? » questionne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.
En effet, le temps de déploiement des effectifs passe de moins de 5 minutes à 10 minutes lorsque la caserne du secteur de Saint-Nicéphore n’est pas en opération. De plus, le document qui sert à limiter les effets néfastes sur la population indique que le nombre d’appels enregistrés la nuit est d’environ 100 par année.
« Il existe des risques d’incendie à tout moment dans une journée, incluant la nuit. Quand nous savons qu’à toutes les minutes, le volume d’un incendie double, chaque minute compte. Devant ces faits, il est illogique de volontairement doubler le temps d’intervention, » souligne Normand Pelletier, conseiller syndical de l’AFPC.
L’AFPC-Québec presse la Ville de Drummondville de revoir cette décision dès maintenant et de fournir des services incendies en tout temps, à partir de la caserne du secteur de Saint-Nicéphore.
« Nous croyons que pour les années à venir, la population du secteur Sud de Drummondville incluant Saint-Nicéphore mérite une couverture incendie 24/7, » conclut Mme Picard.
En terminant, l’AFPC-Québec espère que la population concernée profitera de la fenêtre de révision du Schéma de couverture de risques en incendie pour questionner leurs élues et élus sur la sécurité incendie à Drummondville.
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