tiré de : Infolettre de fugues, Décorhomme et MonZip 🗞️
Ce texte, qui vise à protéger les personnes lesbiennes, gais, bis et trans, a déjà été présenté en mars mais n’avait pu être adopté en raison de la pandémie de coronavirus et de la suspension des travaux du Parlement en août.
« ’La thérapie de conversion’ est une pratique dévastatrice qui est extrêmement nuisible pour ceux qui la subissent », a déclaré le ministre de la Justice David Lametti en conférence de presse. « Les mineurs en particulier en subissent les effets néfastes et ceux-ci continuent à l’âge adulte », a-t-il poursuivi.
Le texte vise à créer cinq nouvelles infractions au code criminel canadien en interdisant notamment de faire subir une « thérapie de conversion » à un mineur.
En vertu du projet de loi, un adulte ne pourrait pas non plus subir une telle « thérapie » contre son gré et personne ne pourrait en faire la publicité ou en tirer profit.
Selon une enquête officielle, diffusée en février, on estime qu’au moins 47 000 hommes canadiens appartenant à une minorité sexuelle ont été soumis à une thérapie de conversion.
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