La pandémie a eu un impact considérable sur les élèves jeunes et adultes, qui, comme leurs enseignantes et enseignants, ont été confrontés à des fermetures de classe et à un basculement en enseignement à distance à répétition, engendrant de nombreux retards au niveau des apprentissages scolaires.
« L’accès à la vaccination pour les 5 à 11 ans est une excellente nouvelle qui permettra d’atténuer les effets liés aux éclosions dans les écoles primaires et d’assurer la santé et sécurité des élèves et du personnel scolaire. La réussite de cette campagne est toutefois tributaire de la décision des parents. On peut comprendre que plusieurs d’entre eux hésitent à faire vacciner leurs enfants considérant le faible taux d’hospitalisation de cette tranche d’âge, mais on souhaite toutefois les interpeller en tant qu’acteurs clés à la réussite de cette campagne qui pourra ramener un semblant de normalité dans le réseau scolaire », a affirmé Sylvain Mallette, président de la FAE.
Force est de constater que les personnes non vaccinées ont largement contribué à alimenter la 4e vague de COVID-19 au Québec. Ce faisant, le réseau de la santé continue d’être mis sous pression. Le constat est d’autant plus équivoque lorsque l’on compare les établissements scolaires qui accueillent des élèves âgés de 12 ans et plus, où les éclosions ont été moins nombreuses considérant la proportion des élèves vaccinés. La FAE en profite pour rappeler l’importance de la vaccination à ses membres non vaccinés, en leur soulignant qu’il s’agit d’un geste citoyen qui contribue à assurer la santé et sécurité de toutes les personnes qui fréquentent les écoles publiques. Les profs ainsi que les parents doivent continuer de donner l’exemple.
La campagne qui sera menée au cours des prochaines semaines doit se dérouler sereinement et de manière à permettre l’atteinte des objectifs de vaccination.
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