Alors que les milieux de travail et scolaires sont considérés comme les deux principaux foyers d’éclosion de la COVID-19 et que la présence de variants est de plus en plus significative sur le terrain, la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, rappelle que les faits démontrant les risques pour les travailleuses enceintes s’accumulent et laissent maintenant entrevoir un entêtement inacceptable de la part du gouvernement du Québec devant le statu quo. « Depuis l’été dernier, des études américaines démontrent noir sur blanc les risques de complication à la naissance pour les travailleuses enceintes ayant contracté la COVID-19. Voilà maintenant que, de notre côté de la frontière, les autorités sanitaires de l’Ontario reconnaissent désormais la grossesse comme un facteur mettant une femme à risque d’être hospitalisée en raison de la COVID-19.
Malheureusement, force est de constater qu’au Québec, on fait une lecture bien différente au détriment des femmes et des enfants à naître. Dans nos écoles, c’est la gestion de la pénurie avant celle de la pandémie, alors qu’on assiste à un véritable parcours du combattant pour faire retirer des travailleuses enceintes de leur milieu. Au nom du principe de précaution, il faut que le Québec vaccine ses travailleuses enceintes en priorité ou, autrement, qu’il les retire immédiatement du travail. Il faut cesser l’entêtement et protéger ces femmes une fois pour toutes ! », plaide Sonia Ethier, présidente de la Centrale.
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